Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
Né le 25 juillet 1919 à Questembert (Morbihan), mort au combat le 5 août 1944 à Questembert (Morbihan) ; quincailler ; FFI.
Christophe Flatrès était le fils de Christophe Marie René Flatrès et d’Amélie Chapalen. Il avait épousé Jeanne Marguerite Marie Thérèse Le Magres et le couple était domicilié à Questembert (Morbihan), où Christophe Fmlatrès exerçait la profession de quincailler.
Prisonnier de guerre en Allemagne, libéré de captivité et rentré à Questembert en 1942, il servit de contact au lieutenant Bonnefond chargé de collecter des renseignements militaires pour le réseau Uranus.
Dans la nuit du 4 au 5 août 1944, il fit partie d’un groupe de maquisards postés à Questembert sur la route de Péaule, près du village du Crano, pour tenter d’intercepter un convoi allemand qui se repliait en direction de Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Deux maquisards furent repérés par l’avant-garde du convoi qui donna l’alerte. Christophe Flatrès fut tué dès les premiers tirs à l’arme automatique..
Il a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.
À Questembert, une croix de pierre a été érigée après la guerre dans le village du Crano où Christophe Flatrès est mort au combat. Cette croix a été depuis déplacée à l’entrée de l’avenue des Bruyères en direction du centre-ville. Dans le cimetière, son nom est inscrit sur la plaque dédiée « Aux héros du maquis et de la Résistance ».
Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 184 905. — SHD, Vincennes, GR 16 P 225447. — Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Joseph Floch imprimeur éditeur à Mayenne, 1978. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance (photo), Imprimerie Basse Bretagne, Quéven, 2013. — Mémorial GenWeb — État civil, Questembert (acte de décès).