Né le 10 avril 1906 à Puylaroque (Tarn-et-Garonne) ; menuisier ; militant communiste de Puylaroque.
Le frère de Henri Marconnier avait fait le tour de France des charpentiers et avait rencontré ainsi des communistes. C’est Paul Vaillant-Couturier, entendu dans un meeting à Lyon, qui lui avait ait la plus grosse impression.
Henri Marconnier fonda une cellule du Parti communiste à Puylaroque avec Tressens et Brugidou. Interrogé par Jean-Paul Damaggio, il se souvient des dirigeants régionaux Aimé Durou, Fernand Granier et des réunions pour les élections qui avec différents candidats faisaient parfois des réunions pleines. Il se souvient aussi de l’ouvrier Raymond Matayron secrétaire départemental qui fut ensuite remplacé par un instituteur.
À l’époque du Front populaire, il avait réservé un autobus pour emmené les sympathisants de Puylaroque à la fête fédérale d’Ardus où parlait Renaud Jean. Il lisait de la La Voix Paysanne.
Il se souvient de Guiche, Terme et Durègne.
Les annonces de réunions se faisaient au tambour.
Henri Marconnier et Tressens furent arrêtés le 21 janvier 1941 par activité communiste et condamnés à un an de prison. Brugidou fut également condamné au même moment mais la peine n’a pas pu être retrouvée.
SOURCES : Notes de Jean-Paul Damaggio.