GAYON Jean, Louis

Fils de Jean, jardinier, et de Marie Rousseau, sans profession, Jean Gayon était marié à Aline Michaud.
Il habitait à Néris-les-Bains (Allier), comme ses parents, route de Lavault-Sainte-Anne. Il exerçait la profession de chauffeur d’automobiles pour la Ville de Montluçon.
Il s’engagea dans la résistance au sein des Francs-Tireurs et partisans (FTP), intégrant l’état-major départemental.
Il participa aux combats pour la libération de Montluçon. La décision de prendre Montluçon intervint dans le mouvement d’ensemble pour la libération du territoire mais fut aussi motivée par la volonté de réagir à l’exécution de 42 patriotes fusillés le 14 août dans la banlieue de la ville à Prémilhat.
Ce sont près de 1.500 FFI qui se rassemblent pour prendre la ville, issus du Puy-de-Dôme, de la Creuse, du Cher et surtout de l’Allier, MUR et FTP.
Les combats se concentrèrent notamment dans le quartier des casernes. Jean Gayon fut tué le 21 août, au second jour des combats, vers 20h30 au square Fargin Fayolle.
La ville fut libérée le 25 août au prix de 42 FFI tués au combat.
Il a été reconnu Mort pour la France, homologué FFI.
Son nom figure sur le Mémorial de la Résistance en hommage aux Résistants Morts à la Libération de Montluçon qui comporte 32 noms, sur le monument aux Morts de Lavault-Sainte-Anne, sur le Monument aux Morts de Néris-les-Bains, et sur la plaque commémorative à son nom Quai Rouget-de-Lisle à Montluçon.
Une rue à Montluçon porte son nom.