ARCHER Élie, Albert

Élie, Albert Archer était le fils de Edouard Archer, mécanicien et cultivateur originaire de Loubaresse (Cantal), marié à Valuéjols le 26 octobre 1921 avec Maria Charreire, fille de cultivateurs de Valuéjols. Il avait un frère né en 1928 et une sœur née en 1929 à Valuéjols. Il était célibataire et travaillait comme cultivateur dans la ferme de ses parents à Valuéjols lorsqu’il rejoignit la Résistance armée le 30 mai 1944, intégrant les MUR du Corps Franc Bartho et Compagnie de Transport du Mont-Mouchet, pour la Cantal. Caporal FFI, il combattit dans le secteur du Plomb du Cantal : « pendant une dizaine de jours (du 21 juin au 1er juillet), les plateaux de la Haute Planèze, les vallées du Siniq, du Goul, du Brezons, de l’Epie, du Lagnon, cachèrent un effectif élevé, en fait le gros de l’armée auvergnate... 1000 à 1500 combattants... Le 7 juillet, il restait moins de 4 à 500 hommes dans la région Prat-de-Bouc, Paulhac, Cézens, Brezons, Le Bourguet, Malbo, Pailherols." (Eugène Martres op. cit.). Le 8 juillet 1944 trois colonnes allemandes représentant 1800 hommes attaquèrent dans la vallée de Brezons. Au nord de la vallée une unité allemande s’avança depuis Le Bourguet jusqu’à Lustrande où des éléments de la 43e compagnie FFI dirigée par Charles Gausseres dit "Kléber" étaient retranchés. « Une cuisine roulante, un peu en retard sur sa colonne, ayant été attaquée par 4 jeunes du maquis, il se produisit un engagement. » (La Vaissière) Dans le combat, cinq maquisards dont Jean Baptiste Delarbre, André Delabre, Georges Sardenne, Robert, Etienne Patard et Elie, Albert Archer ainsi que deux civils (Joseph Magne et Pierre Delcher) furent tués.
Elie, Albert Archer avait 22 ans.
La mention mort pour la France est inscrite sur son acte de décès et son nom figure sur le monument de la résistance à Saint-Flour et sur le monument aux Morts de Valuéjols (Cantal).