Par Marie-Cécile Bouju
Né le 19 janvier 1915 à Dijon (Cote d’Or), mort le 13 décembre 2005 à Nice (Alpes-Maritimes) ; artiste peintre, graphiste, résistant.
Fils de Claudius Renevey, ingénieur de la compagnie P.L.M., et d’Odile Kauffmann, sans profession, Georges Renevey était artiste peintre.
Mobilisé pendant la drôle de guerre, Renevey a été fait prisonnier. Il s’évada le 3 décembre 1941 et réussit à atteindre Nice.
En juin 1942, Renevey entra dans la résistance. Il porta d’abord secours aux réfugiés et aux juifs en leur fournissant des faux papiers et en aidant à leur évasion vers la Suisse ou l’Espagne. En août 1942, par l’intermédiaire de Pierre Pioger, il entra dans Libération Sud. En janvier 1943, par le biais de Jean Constant et de Jean Gemahling, il adhéra à Combat. Il fut chargé du renseignement dans les Alpes-maritimes mais aussi du service des imprimeries clandestines (il travailla en liaison avec Bollier). En août 1943, il entra dans le MNPGD, via Michel Caillaud, et aux MUR, via P. Soubert, et dans le réseau Gallia-Kasanga (BAR). Pour le MNPGD, à partir d’octobre 1943, il travailla dans le service Presse et Faux Papiers, en lien avec Caillaud et François Mitterand.
A la libération, Renevey travaillait comme délégué aux approvisionnements dans le Ministère des prisonniers et déportés.
Renevey s’était marié le 11 août 1944 à Nice avec Micheline Labous. Le couple eut au moins une fille, Joëlle, née en 1945. Son épouse Micheline Renevey fut également résistante.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : SHD GR 16 P 505950 ; - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 388-390 ; - Témoignage de Georges Renevey (1915-2005), Musée de la résistance azuréenne [en ligne]. — État civil.