MILLIER Marcel, Joseph

Fils d’Antoine, Claudius, fondeur, et de Julia, Françoise Mars, époux domiciliés 115 cours, Lafayette à Lyon (6è) ; marié le 20 novembre 1937 à Justine, Marie Décoret, piqueuse en chaussures.

Le dimanche 2 juillet 1944, La Gestapo de Saint-Etienne aidée par la Milice, transportait BAULIER Francis, Édouard, Aimé, Jean et un jeune homme nommé Fayolle, habitant de Colombier (Loire), jusqu’à Maclas (Loire) où ce dernier fut libéré. Vers 13 heures, le convoi pris la route du retour vers Saint-Étienne suivie d’une deuxième voiture, avec à son bord deux hommes arrêtés le matin à Saint-Pierre-de-Bœuf (Loire). Au col du Banchet, sur la commune de Bourg-Argental (Loire), les trois prisonniers furent sommés de descendre et furent abattus sur le champ. Un cycliste de passage entendit les rafales de mitraillettes et se hâta de prévenir la Mairie de Saint-Julien-Molin-Molette (Loire) ; les corps furent emmenés à la morgue de l’Hôpital de Bourg-Argental. La population du bourg assista très nombreuse aux funérailles religieuses des trois résistants dont l’identité restait inconnue.
Marcel Millier fut légalement identifié par une décision du Tribunal civil de Saint-Étienne en janvier 1945. Les deux autres victimes étaient Francis Baulier et GAITET Joseph, Félix . La mention Mort Pour La France lui a été accordée par un jugement du 1er mars 1946. Il semble évident que, comme d’autres lyonnais, les deux hommes avaient rejoint la vallée du Rhône et des groupes de résistance.
Le nom de Marcel Millier figure sur le Monument aux Morts de Bourg-Argental, sur la stèle commémorative du col du Banchet et sur la stèle commémorative des établissements Renault Véhicules Industriels (ex Berliet) à Villeurbanne (Rhône).