DENEUIL Louis, Michel

Fils de Jean Marie Donatien Deneuil, menuisier et de Victorine Louise Noury, sans profession, Louis Deneuil était célibataire. Il travaillait comme manoeuvre.
Pour échapper au STO, il se cacha puis rejoignit le maquis de Saffré. Lors de l’attaque massive du maquis le 28 juin 1944 par deux mille soldats allemands aidés d’auxiliaires français, il réussit à s’échapper.
Louis Deneuil et une quinzaine de jeunes résistants conduits par le lieutenant James Linard se cachèrent chez un ami de celui-ci le minotier Roger Michel, au moulin du Pont dans le bois de la Hunaudière en Sion-les-Mines, commune éloignée des axes de communication
Le rescapé Pierre Gaultier témoigna auprès d’ Étienne Gasche que se croyant en lieu sûr, une quinzaine d’entre eux ne prit pas de précautions particulières dans leurs déplacements. C’est au croisement des deux chemins appelés La Brosse que le 11 juillet 1944 sur dénonciation, quarante soldats allemands en embuscade mitraillèrent le petit groupe sans défense. Quatre furent tués : Roger Collet, Robert Gatineau, Paul Le Bordais, Louis Deneuil, et quatre furent blessés dont deux moururent en déportation.
Louis Deneuil a été reconnu Mort pour la France et homologué interné résistant (DIR) et FFI. Il a été décoré de la Médaille de la résistance le 17 décembre 1968 (JO du 17 janvier 1969).
Son nom est gravé sur la stèle à la Brosse en Sion-les-Mines, sur le monument du maquis de Saffré et à Châteaubriant sur la stèle érigée par l’Amicale laïque castelbriantaise « à ses chers disparus, victimes de la barbarie nazie 1939-1945 » (28 noms).

SAFFRÉ- SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) : 28-29 juin 1944