LEBORDAIS Paul, Émile, Louis, Marie

Fils de Louis Lebordais et de Albertine Philomène Cherruaud, Paul Lebordais était célibataire. Il travaillait comme maréchal-ferrant.
Pour échapper au STO, il se cacha puis rejoignit le maquis de Saffré. Lors de l’attaque massive du maquis le 28 juin 1944 par deux mille soldats allemands aidés d’auxiliaires français, il réussit à s’échapper.
Paul Lebordais et une quinzaine de jeunes résistants conduits par le lieutenant James Linard se cachèrent chez un ami de celui-ci le minotier Roger Michel, au moulin du Pont dans le bois de la Hunaudière en Sion-les-Mines, commune éloignée des axes de communication. Le rescapé Pierre Gaultier témoigna auprès d’ Étienne Gasche que se croyant en lieu sûr, une quinzaine d’entre eux ne prit pas de précautions particulières dans leurs déplacements. C’est au croisement des deux chemins appelés La Brosse que le 11 juillet 1944 sur dénonciation, quarante soldats allemands en embuscade mitraillèrent le petit groupe sans défense.
Quatre furent tués : Roger Collet, Louis Deneuil, Robert Gatineau, Paul Lebordais, et quatre furent blessés dont son frère Raymond Lebordais, né le 27 avril 1925 à Saint-Vincent-des-Landes, et Eugène Evain qui moururent en déportation, à Wilhelmshafen.

Paul Lebordais a été reconnu Mort pour la France, et homologué interné résistant (DIR) et FFI. Il a été décoré de la Médaille de la résistance le 31 décembre 1959 (JO du 7 janvier 1960).
Son nom est gravé sur la stèle à la Brosse en Sion-les-Mines, sur le monument du maquis de Saffré et sur le monument aux morts de Saint-Vincent-des-Landes.

SAFFRÉ- SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) : 28-29 juin 1944