BAILLY Louis. Pseudonyme : Rémy

Par Marie-Cécile Bouju

Né le 14 octobre 1918 à Lyon (4e arr.), mort le 2 janvier 2000 à Albigny-sur-Saône (Rhône) ; réparateur de vélos, communiste, résistant.

Fils de Émile André Bailly, employé, et de Jeanne Fleuriot , dévideuse, Louis Bally avait son certificat d’études primaires.
Avant la Seconde Guerre mondiale, Bally était membre des jeunesses communistes.
Au début de l’occupation, Bailly était réparateur de cycle à Lyon. Il était engagé dans la résistance communiste, sous la responsabilité de Marcel Bertone. Il organisa ou participa au fonctionnement d’une imprimerie clandestine au 35 rue Imbert-Colomes à Lyon (1er arr.) sur les pentes de la Croix-Rousse.
Le 27 avril 1941, Bailly fut arrêté à Champagne-en-Valromey (Ain). Jugé par la section spéciale du tribunal militaire de Montluc, il fut condamné au travaux forcés à perpétuité. Il fut détenu à la prison Saint-Paul à Lyon jusqu’au 27 février 1943, puis à Chambéry. Il s’évada le 7 décembre 1943.
Bailly se réfugia en Lot-et-Garonne. Après avoir été gravement malade, il reprit le combat au sein des FTPF. En février 1944 il était chef de groupe puis devint chef de section FFI (bataillon Prosper).
En novembre 1944, Bailly fut incorporé dans la Première Armée, jusqu’à sa démobilisation à Besançon en mai 1945.
Louis Bailly s’était marié le 29 août 1941 à Lyon (1er arr.) avec Marie-Louise Berger, dont il divorça en janvier 1947 pour se remarier le 30 juillet de la même année à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) avec Joany Berthe Schwartz. Il était père d’au moins trois enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article212636, notice BAILLY Louis. Pseudonyme : Rémy par Marie-Cécile Bouju, version mise en ligne le 2 mars 2019, dernière modification le 27 mars 2019.

Par Marie-Cécile Bouju

SOURCE : SHD GR 16 P 28028. — État civil.

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