Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 9 mai 1922 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine), mort en action le 19 septembre 1943 à Flée (Côte-d’Or) ; résistant du maquis Henri Bourgogne, du réseau Buckmaster, des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Jean Marie Magnant était le fils de Louis Jean Baptiste et de Jeanne Vignaud. Il était célibataire et domicilié légalement 95 avenue Foch, à Saint-Cloud (Seine-et-Oise).
Sans doute réfractaire au STO, il entra dans la Résistance au maquis Henri-Bourgogne, fondé par Henri Camp en mai 1943 à Allerey entre Semur-en-Auxois et Flée. Le maquis opérait de nombreux sabotages d’installations : écluses, voies ferrées, lignes à haute tension etc. Le 19 septembre 1943 les Allemands attaquèrent le maquis. Jean Marie Magnant fut tué au cours du combat à quinze heures, à Allerey, hameau de Flée. Un adjudant fut tué du côté ennemi.
L’acte de décès dressé le 20 septembre sur la déclaration de Paul Bizouard, instituteur domicilié à Flée était celui d’un inconnu. Son identité fut établit par un jugement rectificatif du Tribunal civil de Semur (Côte-d’Or) en date du 6 novembre 1945.
Il fut homologué comme chargé de mission de 3e classe avec le grade de sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 19 avril 1956 (dossier SHD Vincennes GR 16 P 383103)
Son nom figure sur le monument aux morts de la mairie, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).