DELALEZ Jean

Fils de Marcel, Frédéric Delalez, contremaître et de Louise, Eugénie Meillassoux son épouse, domiciliés 4 bis rue Nivoy à Pagny-sur-Moselle. Jean Delalez s’était marié le 27 juillet 1936 à Belâbre (Indre) avec Denise, Marie, Lucienne Violet ; en 1943, il était instituteur à Obterre (Indre) à la limite de l’Indre-et-Loire. Il avait participé à la guerre de 1939-1940, au 38e régiment de génie de Versailles et fut démobilisé en août 1940. À Obterre, il s’engagea dans la résistance, au mouvement Libération Sud, et créa un maquis Armée secrète (AS) en été 1943 à Saint-Flovier (Indre-et-Loire), commune voisine d’Obterre ; il réceptionna un premier parachutage dans la nuit du 13 au 14 juillet 1943. Jean Delalez créa, au début 1944, un deuxième maquis AS près de Clion (Indre). Il fut responsable du COPA (Centre d’opérations de parachutages et d’atterrissages) pour le département de l’Indre pendant quelques semaines en 1943 ; fin août 1943, après l’arrestation de résistants, il participa à l’opération qui mit hors de combat un agent double qui s’était infiltré dans les MUR (Mouvements unis de résistance).
Jean Delalez fut arrêté dans sa classe d’Obterre, par la Gestapo, le 26 février 1944, puis interné à Tours, transféré en juin à Compiègne et déporté, le 4 juin à Neuengamme (Allemagne) où il reçut le n° 34.711 ; il mourut le 3 mai 1945 dans la baie de Lübeck-Neustadt. Il fut homologué DIR (Déporté, Interné, Résistant) et FFI. (Forces françaises de l’Intérieur).

Jean Delalez était titulaire de la Légion d’Honneur, de la Croix de Guerre et de la médaille de la résistance. Il était marié et père d’un enfant.
Une rue porte son nom à Obterr.