GAZAN Roger, Fernand

Roger Gazan était le fils de Roger Joseph (né le 19 mars 1904, à Lagrand-Combe, Gard), électricien, et de son épouse Andrée née Jollet (née le 7 janvier 1907, à Saujon, Charente-Maritime), fleuriste. Ses parents s’étaient mariés le 27 mars 1928 à Nîmes. Il étaient domiciliés 1, impasse Thiers à Limoges. Sa mère épousa en premières noces Robert Alfred Marcel Brilouet (né le 25 février 1902, à Parthenay, Deux-Sèvres et décédé le 16 janvier 1926), le 8 mars 1924 à Toulouse.
Il était l’aîné d’une fratrie de quatre enfants, Lucienne (née 1930), Georges (né le 13 septembre 1932) et Andrée Yvette (née le 30 novembre 1933), nés à Nîmes.
Par jugement du tribunal de 1ère Instance de Limoges, le 2 février 1937, il est retiré à la garde de ses parents avec son frère et ses sœurs, et devient Pupille de l’Assistance publique.
Admis le 10 mai 1937 à l’hospice de Limoges, le 12 mai 1937 il est confié à la famille Fenery à Châteauponsac. A partir du 9 août 1941, il est confié à la famille de Jean Lamaud* époux de Marie Brandy*.
Il était domicilié à Bellevue, commune d’Oradour-sur-Glane, chez Jean Lamaud* et son épouse Marie née Brandy*, il y travaillait comme domestique agricole.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlé dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
Roger Gazan obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Probablement divorcé, son père épousa en secondes noces le 10 juin 1946 à Paris, Marie Nicot, il décède le 17 juin 1956 à Paris. Sa mère décède en 1966.
Voir Oradour-sur-Glane