TRIBOUILLIER Firmin, Célestin

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 25 septembre 1901 à Quincieu (Isère), exécuté sommairement le 7 juin 1944 à Saint-Marcel-en-Dombes (aujourd’hui Saint-Marcel, Ain) ; laitier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Firmin Tribouillier était le fils d’Alphonse, âgé de 41 ans et de Joséphine Champion, âgée de 36 ans. Il était marié avec Marie Simon. Il exerçait le métier de laitier et était domicilié à Miribel, 99 Grande Rue (Ain).
En juin 1944, avec son nveau Venet et le dirigeant des Jeunesse communistes Lucien Benoit, il récupéra des fusils de chasse qui armaient les "gardes territoriaux. Le 26 septembre 1940, le brigadier de gendarmerie Catin, le prévint à titre amical que des arrestations se préparaient.
Il entra dans la Résistance comme combattant du Camp Didier 4ème Secteur, secteur de Trévoux (Ain). Le 7 juin 1944, il était parti en service de ravitaillement à Miribel avec Armand Gili et Auguste Venet. Firmin Tribouiller avait prêté sa camionnette pour l’opération mais ils furent interceptés par une patrouille allemande. Firmin et Armand Gili furent abattus sur place vers 23 heures au lieu-dit bois Renard, à Saint-Marcel-en-Dombes (Ain). Leurs corps furent retrouvés le 9 juin 1944 au matin.
Auguste Venet fut interné au Fort Montluc à Lyon. Le 13 juin 1944, il fut sorti de la prison et abattu près de Saint-Trivier-sur-Moignans (Ain).
Firmin Tribouillier est inhumé au cimetière communal, à Miribel (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès et fut homologué au grade d’adjudant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 28 avril 1948.
Son nom figure avec l’orthographe TRIBOUILLET, sur la stèle commémorative du camp Didier, érigée au bord de la RN 83 au lieu-dit "Le Poussey", à Mionnay et sur le monument aux morts, à Miribel (Ain).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article213093, notice TRIBOUILLIER Firmin, Célestin par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 10 mars 2019, dernière modification le 8 août 2020.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès). — Lucien Benoit, Histoire de prison du maquis et d’ailleurs, Aléas, Yon, 2006.

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