DALÈS Maurice, Victor, André

Par Jacques Girault

Né le 9 septembre 1911 à Aire-sur-Adour (Landes), mort le 19 novembre 1984 à Mont-de-Marsan (Landes) ; instituteur ; résistant ; militant communiste des Landes.

Fils d’un coiffeur et d’une modiste catholiques, Maurice Dalès, élève d’une école primaire catholique, puis de l’école primaire supérieure d’Aire-sur-Adour, fut élève maître à l’École normale d’instituteurs de Dax dont il sortit en 1931. Il devint instituteur dans plusieurs écoles proches (Aire-sur-Adour en 1931, Montégut en 1934, Vigneau en 1937), puis du secteur de Gabarret (Montgaillard en 1940, Urgons en 1942, Rimbez en 1942, Saint-Cricq Parleboscq en 1943). Nommé à Mont-de-Marsan en 1945, il enseigna dans diverses écoles (Le Bourg Neuf en 1945, les Arènes en 1949 où il créa une classe de rattrapage tous niveaux, Le Péglé en 1955). Il devint directeur de l’école du Pouy (1962-1966) où il prit sa retraite. Il participa à la création de centres aérés, d’une école de rugby et à l’œuvre des colonies de vacances des Landes.

Marié uniquement civilement en juillet 1943 à Gabarret, Maurice Dalès ne fit pas baptiser ses quatre enfants. Rugbyman, il joua à l’Association sportive de Béziers, à la section paloise et dans l’équipe d’Aire-sur-Adour dont il fut le capitaine. Puis, il fut l’adjoint du président du Stade montois.

Maurice Dalès adhéra au Parti communiste en 1934 à Aire-sur-Adour. Il reconstitua l’organisation communiste dans le canton de Gabarret où il enseignait depuis 1942. Résistant, il participa avec les Francs-tireurs et partisans à la libération d’Auch et de L’Isle-Jourdain. Il fut homologué FFI.

Secrétaire de la section communiste de Mont-de-Marsan, il entra au comité de la fédération communiste à la Libération et y demeura jusqu’en 1954. Il dirigea sous le ministère du Travail d’Ambroise Croizat le centre de formation professionnelle accélérée du bâtiment. Candidat d’« Union démocratique et de défense des intérêts cantonaux » pour le Ccnseil général dans le canton de Gabarret en septembre 1973, il arrivait en quatrième position avec 341 voix. Il demanda et obtint l’annulation de l’élection législative en mars 1973 d’André Mirtin dont le suppléant avait dirigé au cours du semestre précédant le scrutin la caisse départementale d’allocations familiales.

Retraité, il devint président de l’amicale des Vétérans du PCF.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article21310, notice DALÈS Maurice, Victor, André par Jacques Girault, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 26 octobre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — SHD, Vincennes GR 16 P 154882. — Renseignements fournis par la fille de l’intéressé.

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