Par Louis Botella
Né le 18 août 1879 à Exideuil-sur-Vienne (Charente), mort le 5 octobre 1969 à Thouars (Deux-Sèvres) ; chef de train ; syndicaliste CGTU des Deux-Sèvres.
Fils de Pierre Devautour, tisserand, et de Marie Depeyras, sans profession, Marcelin Devautour était décrit ainsi dans son livret militaire en 1899 : cultivateur, cheveux châtains, front ordinaire, nez petit, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, 1m67. Devenu chef de train à Thouars, figura, en juillet 1923, sur la liste des candidats présentés par la CGTU lors de l’élection des délégués du personnel auprès du chef du service de l’Exploitation du réseau de chemin de fer de l’État.
Il s’était marié le 25 avril 1904 à Exideuil avec Marie Chaberneau, sans profession, fille de cultivateurs ; Marcelin Devautour était encore cultivateur à cette date. Leur fils, Henri, Marcel Devautour, garagiste, résistant FTPF, mourut en action le 2 septembre 1944 au Pont de Vrines, commune de Sainte-Radegonde.
Veuf, il se remaria avec Hermine Clarisse Revaireau.
Par Louis Botella
SOURCES : La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGTU] des travailleurs des chemins de fer, 15 juillet 1923 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots). — État civil en ligne cote Exideuil 3 E 142/11, vue 174. — Renseignements et documents communiqués par Patrick Devautour : livre militaire, acte de décès, certificat de mariage.