JOUHAUD Raymond, Jean, Charles

Raymond Jouhaud était le fils de Jean (né le 5 mars 1876, à Jourgnac, Haute-Vienne), cocher, et de son épouse Jeanne Augustine née Divry (née le 6 août 1885, à Nexon), lingère. Ses parents s’étaient mariés le 9 avril 1904 à Nexon. Domiciliés au 79 faubourg d’Angoulême à Limoges.
Le 19 juillet 1930 à Limoges, il épousa Catherine Bauby (née le 19 septembre 1906, à Limoges), mécanicienne en chaussures. De cette union naquit un garçon prénommé Martial (né le 7 août 1934, à Limoges).
Le couple était domicilié au 22 cité Beaublanc, à Limoges.
Raymond Jouhaud était sans doute l’un des cyclistes venus au ravitaillement le samedi 10 juin 1944.
« (…) dès leur départ, Armand parvient à se traîner jusqu’à la fenêtre. (…) Puis il voit les jeunes cyclotouristes qui se dirigeaient vers les bords de la Glane dans l’intention de pique-niquer, six ou sept jeunes gens qui tiennent leur bicyclette à la main, interceptés par quelques soldats. ’’Puis un gradé qui venait du bourg les rejoignit et donna des ordres à ses hommes. Les garçons durent poser leurs vélos contre un mur et ils furent conduits à la forge Beaulieu.’’ »
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé dans la grange Beaulieu dans laquelle des hommes furent massacrés.
Raymond Jouhaud obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Son père décède le 20 juin 1958 et sa mère le 1er août 1972, à Limoges.
Son épouse épousera en secondes noces le 23 octobre 1953 à Limoges, Jean Merigaud, elle décède le 14 août 1982 à Limoges.
Voir Oradour-sur-Glane