DANCKAERT Renée, Marie, Béatrix

Fille d’un employé de bureau et d’une mère au foyer, Renée Danckaert avait deux frères et une sœur. Son père, Robert Danckaert*, fut, comme son grand-père Cyrille Danckaert*, un militant ouvrier, un important syndicaliste chrétien d’Armentières. Il créa notamment le syndicat libre des employés de cette commune, fut secrétaire de la mutuelle « La famille armentiéroise » et trésorier de la section locale du Parti démocrate populaire (PDP).
Renée Danckaert obtint le diplôme de travailleuse familiale et exerça cette profession de 1949 à 1957, à Lille et à Armentières. Déjà adhérente de la CFTC depuis 1952, elle entra à la JOCF en 1953 et fut, de 1954 à 1957, militante de la fédération jociste d’Armentières que sa cousine Pauline Danckaert avait présidée en 1942-1944. Renée Danckaert devint permanente de la JOCF pour le Nord en décembre 1957 et fut rattachée à la branche des « Aînées » (militantes de 21-25 ans), dont elle devint ensuite responsable nationale. Elle quitta le secrétariat national en 1960 pour devenir permanente de la JOC internationale, responsable du développement de ce mouvement dans les huit pays de l’Ouest Afrique : Sénégal, Guinée, Côte-d’Ivoire, Togo, Bénin, Niger, Burkina Faso et Mali. Elle assuma jusqu’en 1962 cette tâche qui nécessita d’innombrables déplacements en car, en bateau et surtout en avion.
De retour en France, Renée Danckaert reprit des études et obtint un diplôme d’aptitude aux fonctions de bibliothécaire. Elle exerça cette profession au sein du comité d’entreprise de De Wendel, à Hayange (Moselle), de 1963 à 1967 puis fut, de 1968 à 1989, bibliothécaire documentaliste à la Direction du personnel de la SNCF, à Paris. Elle milita à la CFTC puis à la CFDT et fut secrétaire du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) à la Direction du personnel.
Parallèlement, Renée Danckaert fut membre de l’ACO, participant successivement au comité de secteur, au comité régional puis au comité national jusqu’en 1979. Elle s’engagea également au CCFD vers 1987-1988 et à l’Institut Belleville (ONG de solidarité internationale de la CFDT) de 1990 à 1996.
Renée Danckaert, demeurée célibataire, vivait alors à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) qu’elle quitta en 2002 pour s’installer auprès de sa sœur, l’aînée des filles, restée dans leur ville natale. Elle continua à militer au syndicat des retraités CFDT.