JUZANS Élie, écrit parfois JUZANX

Fils de Étienne Juzans (le nom sera écrit parfois Juzanx), cultivateur, et de Julie Nassiet, cultivatrice, Élie Juzans se maria à Baigts, le 14 février 1932 avec Fantine Lacoste.

Il fut capturé avec trois camarades, Maxime Lafourcade, Roger Mahieu et un jeune maquisard non identifié, par les troupes allemandes prévenues d’un parachutage (32 containers de 200 kg d’armes et de vivres) qui venait d’avoir lieu à Saint-Léger-de-Vignague (Gironde) pour le groupe Grand-Pierre du lieutenant Pierre Vincent (alias "Grand Pierre") qui travaillait en liaison avec les services secrets britanniques du S.O.E., section Française , réseau Buckmaster , réseau local Hilaire-Wheelwright.
Il fut arrêté à 4h du matin par des soldats allemands de la Geheime Feldpolizei 644 et des miliciens du Corps-franc (issu de la Milice) dirigé par le commandant Besson-Rapp, alors qu’il chargeait un camion. Terriblement torturé, il fut exécuté à 14h de deux balles dans la nuque et son corps jeté dans la marre voisine.
Le fermier qui avait hébergé les maquisards, Auguste Bry, vit sa ferme incendiée et réussit à s’enfuir avec sa fille car les soldats allemands et les miliciens avaient bu une grande quantité de son vin.
Reconnu Mort pour la France, Élie Juzans a été inhumé dans le carré militaire du cimetière de Mérignac où son nom est gravé sur le monument aux morts à côté de celui de René Juzanx.
Le nom d’Élie Juzans est également inscrit sur le monument commémoratif de Sauveterre-de-Guyenne, au lieu dit Labrousse sur lequel est écrit : « Le 11 Juillet 1944 au lieu dit Labrousse, à l’issue d’un parachutage d’armes, les soldats FFI tombèrent pour la FRANCE martyrisés et fusillés par les Allemands qui incendièrent la maison, sous les yeux réjouis de la milice de Vichy. Français souvenez vous. »