Par Jean-Louis Ponnavoy, Eric Panthou
Né le 23 mai 1925 à Escaudain (Nord), fusillé par la milice suite à condamnation à mort le 5 avril 1944 à Riom (Puy-de-Dôme) ; maçon ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
René Bouriez était le fils de Jules et de Jeanne Mauroy. Il était célibataire et domicilié à La Charité-sur-Loire (Nièvre). Il exerçait le métier de manœuvre-maçon.
Le 2 mars 1944, un peloton de la gendarmerie recevait pour mission d’attaquer un moulin prés de Langeac (Haute-Loire) où cantonnait le maquis de Sainte-Marie-des-Chazes (Haute-Loire). Deux résistants furent arrêtés puis trois autres voulant s’enfuir. La Cour Martiale française réunie le 5 avril 1944 à Clermont-Ferrand, a condamné trois d’entre eux à mort : René Bouriez, Jean Grail et Antonin Lashermes. Les deux autres inculpés qui ont pu prouver n’avoir pas fait usage de leurs armes lors de l’attaque du maquis, ont été renvoyés devant les tribunaux compétents.
Les trois hommes furent fusillés à la prison de Riom (Puy-de-Dôme), le jour même.
René Bouriez est inhumé dans le carré militaire du cimetière communal, à La Charité-sur-Loire (Nièvre).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, sur la plaque commémorative 1939-1945, Indo et AFN dans l’église Notre-Dame, sur la plaque commémorative tous conflits, sur le monument commémoratif Mur des fusillés, à La Charité-sur-Loire (Nièvre), sur la stèle commémorative, à Mesvres-sur-Loire (Nièvre), sur le monument aux morts du jardin public et sur la plaque commémorative aux fusillés de 1944, à Riom (Puy-de-Dôme).
Par Jean-Louis Ponnavoy, Eric Panthou
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 82824. Dossier René Bouriez (nc) .— Le Moniteur, 7 avril 1944 .— Mémorial Genweb.