JULIEN Louise [D’ATAÏDE Louise Anselme épouse ASTRUC]

Par Gauthier Langlois

Née le 17 juin 1815 à Paris (XIIe arr. ancien), morte le 23 juillet 1853 à Jersey ; ouvrière ; quarante-huitarde, belle-sœur de Rémy Laisné victime des Journées de Juin ; proscrite au début du Second Empire, elle s’exila en Belgique, à Londres puis à Jersey où elle mourut. Sous la plume de Victor Hugo, Joseph Déjacque, Jeanne Deroin et Charles Ribeyrolles qui firent son éloge funèbre ou lui rendirent hommage, elle devint un symbole et une martyre du féminisme et de la démocratie républicaine. Elle fut peut-être une source d’inspiration du personnage de Cosette pour Hugo.

Mort du Général Bréa (25 juin 1848)
Mort du Général Bréa (25 juin 1848)
Cette gravure est l’une des rares images évoquant le rôle des femmes dans les journées de Juin 1848. Ici une femme tente de modérer la fureur d’un insurgé s’apprêtant à tirer. (Source : BnF Gallica).

Louise Julien est passée à la postérité par son destin tragique qui tient du drame romantique. L’Histoire commence avec Don Jeronimo de Ataíde, comte d’Atouguia. Ce « grand du Portugal » appartenait à une famille qui avait fourni un vice-roi des Indes portugaises, un vice-roi du Brésil et était alliée avec les dynasties royales portugaises et espagnole. Sous le Premier Empire cet aristocrate s’était installé à Paris où il décéda en 1809. Il y laissa un fils, Louis Antoine Manuel, pensionnaire de la cour du Portugal, né le 29 octobre 1748 à Lisbonne et demeurant à Paris, 8 rue du Gendre (VIe arr.) dans le quartier de Saint-Sulpice. Louis entretint une relation avec une jeune couturière, Céleste Éléonore Lévesque, née le 30 mai 1794 à Paris et demeurant 24 rue de Sèvres. Céleste était depuis 1809 orpheline de son père, un cuisinier qui avait peut-être travaillé pour les Ataíde. De l’amour ancillaire de l’aristocrate portugais naquit en 1815 une première fille, Louise Anselme Lévesque, déclarée de père inconnu. Céleste aurait pu rester « fille-mère » comme tant de jeunes filles de condition modeste mais le père, toujours célibataire et ayant atteint l’âge respectable de 69 ans, se résolut à régulariser sa relation devant Dieu et les hommes. Il épousa Céleste, de 46 ans sa cadette, le 12 janvier 1818 à Paris (VIe arr.). Par l’acte de mariage Louise fut légitimée et porta désormais le nom de d’Ataïde (ou Datayde à l’état civil). Un second enfant, Héloïse Mélanie Prudence, vit le jour le 7 février 1820.

Filles d’un riche aristocrate les deux sœurs pouvaient espérer vivre à l’abri du besoin et faire un beau mariage. Mais le père retourna au Portugal, alors en plein troubles, où il mourut laissant ses enfants sans ressources. Céleste dut retourner à sa condition ouvrière. Malade, elle fut soutenue par ses filles, Louise, devenue ouvrière et Héloïse, devenue couturière. L’aînée vivait alors 1 rue Petit Lion (Paris IIe arr.). Elle avait épousé, le 7 août 1834 en l’église Saint-Sulpice et la mairie du quartier, Étienne Louis Astruc, un tailleur de 27 ans demeurant rue de la Contrescarpe (Paris VIe arr.). La cadette avait épousé un ouvrier mécanicien, Rémy Laisné, qui fit partie des victimes des Journées de Juin 1848 du côté des insurgés.

L’aînée, Louise, avait hérité de son père une bonne éducation qui lui donna le goût de la poésie. Mais féministe et privilégiant ses origines ouvrières à ses origines aristocratiques elle choisit de se faire connaître par un nom, Louise Julien, qui n’était ni celui de son père, ni celui de son mari.

La Révolution de 1848 permit à Louise de s’investir dans l’action sociale et politique. Elle participa — comme son beau-frère — aux Journées de Juin 1848, mais aussi à l’insurrection faisant suite au coup d’État du 2 décembre 1851. Dans l’éloge funèbre qu’il lui consacré, Victor Hugo nous apprend en effet que :

« Cette femme, par des chansons patriotiques, par de sympathiques et cordiales paroles, par de bonnes et civiques actions, avait rendu célèbre dans les faubourgs de Paris, le nom de Louise Julien sous lequel le peuple la connaissait et la saluait. Ouvrière, elle nourrissait sa mère malade ; elle l’a soignée et soutenue dix ans. Dans les jours de luttes civiles, elle faisait de la charpie ; et boiteuse et se traînant, elle allait dans les ambulances et secourait les blessés de tous les partis. Cette femme du peuple était un poète ; cette femme du peuple était un esprit ; elle chantait la République, elle aimait la liberté, elle appelait ardemment l’avenir fraternel de tous les pays et de tous les hommes ; elle croyait à Dieu, au peuple, au progrès, à la France, et elle versait autour d’elle comme un vase dans les esprits des prolétaires son grand cœur plein d’amour et de foi. ».

Dans ces « jours de luttes civiles » son action n’était peut-être pas qu’humanitaire ou morale. Michèle Riot-Sarcey suggère qu’Hugo, par pudeur, a omis sa participation aux combats. Ce n’est cependant pas pour une action armée qu’elle fut inquiétée mais pour ses chansons républicaines. Elle fut arrêté chez elle, le 21 janvier 1853, par le sieur B. commissaire de police à Paris, puis enfermée à la Préfecture de police. Charles Ribeyrolles a recueilli le récit de sa détention :

« J’ai passé vingt-et-un jours au fond de ce bouge, dans la cellule n° 1, dite Cellule d’Essai. Ceci est une construction-modèle, vraiment étrange, et qui vaut presque les cages de fer de son éminence, M. de la Balüe : Imaginez une pièce de sept à huit pieds carrés, sombre, sourde, écrasée sous plusieurs étages, et dont l’unique fenêtre, fermée par une serrure à secret, ne reçoit l’air que par un petit carreau qui joue dans la rainure : au dehors le jour est voilé par un épais treillage de fer, et par une persienne à jointures tellement serrées, que voir un point du ciel serait miracle ; ajoutez à cela l’incessant tourment d’une chaleur étouffante exhalée par un calorifère-monstre et qui m’accablait jusqu’à l’asphyxie. C’est dans cette cellule-tombeau, je le répète, qu’estropiée, malade, et coupable d’avoir chanté la République, j’ai passé vingt-un jours, collant mes lèvres, d’heure en heure, contre le treillage, pour aspirer un peu d’air vital et ne pas mourir. Pendant mon martyre je n’ai pas vu un juge, mais que de scènes hideuses ! Je frissonne encore au souvenir des outrages que j’eus à repousser et qui vont parfois jusqu’à la violence… J’ai vu, de mes yeux vu, de belles jeunes filles, que des fautes graves avaient fait tomber dans cet égout, mais qui pouvaient se relever, je les ai vues supporter, craintives et pourtant pâlissantes d’indignation, les gestes des gardiens grossiers, et du directeur lui-même, vieillard qu’on a chassé depuis, m’a-t-on dit, tant il était libre !… Quel enfer ».

Victor Hugo a raconté la suite de son parcours :

« Au bout de vingt et un jours, le 14 février, le gouvernement de Décembre mit cette femme dehors et l’expulsa. Il la jeta à la fois hors de la prison et hors de la patrie. La proscrite sortait du cachot d’essai avec les germes de la phtisie. Elle quitta la France et gagna la Belgique. Le dénuement la força de voyager, toussant, crachant le sang, les poumons malades, en plein hiver, dans le nord, sous la pluie et la neige, dans ces affreux wagons découverts qui déshonorent les riches entreprises des chemins de fer. Elle arriva à Ostende ; elle était chassée de France, la Belgique la chassa. Elle passa en Angleterre. A peine débarquée à Londres, elle se mit au lit. La maladie, contractée dans le cachot, aggravée par le voyage forcé de l’exil, était devenue menaçante. La proscrite, je devrais dire la condamnée à mort, resta gisante deux mois et demi ».

C’est pendant ce séjour à Londres qu’elle se lia d’amitié avec la journaliste féministe Jeanne Deroin. Elle lui dédia un poème de 72 vers en 12 strophes, daté de Londres, 28 mai 1853. Son titre, « Au revoir, à toujours » annonçait sa fin prochaine. Nous empruntons à Hugo le récit de ses derniers jours :

« Puis, espérant un peu de printemps et de soleil, elle vint à Jersey. On se souvient encore de l’y avoir vue arriver par une froide matinée pluvieuse, à travers les brumes de la mer, râlant et grelottant sous sa pauvre robe de toile, toute mouillée. Peu de jours après son arrivée, elle se coucha ; elle ne s’est plus jamais relevée. Il y a trois jours elle est morte ».

Décédée le 23 juillet 1853 Louise fut enterrée le 26 juillet dans le cimetière réservé aux proscrits, situé dans la paroisse Saint-Jean (aujourd’hui cimetière Macpela à Sion). Selon l’Impartial de Jersey, le convoi funéraire fut suivi par la proscription entière au milieu de laquelle on remarquait Charles Ribeyrolles, Jean-Claude Colfavru, Pierre Leroux, Félix Mathé, Victor Hugo et quelques voitures. Dans ces voitures se trouvaient toutes les femmes proscrites ou femmes ou filles de proscrits. Le vice-consul de France, faisant son rapport aux autorités françaises, compta en tout 107 participants dont environ 80 réfugiés. La voiture mortuaire était couverte par le drapeau rouge, qualifié « d’hideux drapeau » par le vice-consul. Toujours selon l’Impartial de Jersey, « le funèbre cortège passa au milieu de Saint-Hélier et de la curiosité naturelle des Jersiais et des Anglais. Enfin, on se trouva au milieu de la campagne ; quelques retardataires arrivaient avec empressement pour pleurer encore sur la noble victime. On arriva au bout d’une heure et demie au Cimetière des Indépendants. Là les femmes descendirent des voitures, les piétons s’avancèrent jusqu’à la fosse de Louise Julien. Sur cette fosse Victor Hugo prononça avec une émotion profonde les paroles suivantes (...) ».

Hugo, après avoir évoqué la figure de Louise Julien, prononça un véritable manifeste féministe en faveur de l’égalité homme-femme dont voici un extrait :

« Pitié !… ce mot que je viens de prononcer, il a jailli au plus profond de mes entrailles devant ce cercueil, cercueil d’une femme, cercueil d’une sœur, cercueil d’une martyre ! Pauline Roland en Afrique, Louise Julien à Jersey, Francesca Maderspach à Temeswar, Blanca Téléki à Pesth, tant d’autres, Rosalie Gobert, Eugénie Guillemot, Augustine Péan, Blanche Clouart, Joséphine Prabeil, Elizabeth Parlès, Marie Reviel, Claudine Hibruit, Anne Sangla, veuve Combescure, Armandine Huet, et tant d’autres encore, sœurs, mère, filles, épouses, proscrites, exilées, transportées, torturées, suppliciées, crucifiées, ô pauvres femmes ! Oh ! quel sujet de larmes profondes et d’inexprimables attendrissements ! Faibles, souffrantes, malades, arrachées à leur famille, à leurs maris, à leurs parents, à leurs soutiens, vieilles quelquefois et brisées par l’âge, toutes ont été des héroïnes, plusieurs ont été des héros ! Oh ! ma pensée en ce moment se précipite dans ce sépulcre et baise les pieds froids de cette morte dans son cercueil ! Ce n’est pas une femme que je vénère dans Louise Julien, c’est la femme ; la femme de nos jours, la femme digne de devenir citoyenne ; la femme telle que nous la voyons autour de nous, dans tout son dévouement, dans toute sa douceur, dans tout son sacrifice, dans toute sa majesté ! Amis, dans les temps futurs, dans cette belle, et paisible, et tendre, et fraternelle république sociale de l’avenir, le rôle de la femme sera grand ; mais quel magnifique prélude à ce rôle que de tels martyres si vaillamment endurés ! Hommes et citoyens, nous avons dit plus d’une fois dans notre orgueil : — le dix-huitième siècle a proclamé le droit de l’homme : le dix-neuvième proclamera le droit de la femme : — mais, il faut l’avouer, citoyens, nous ne nous sommes point hâtés ; beaucoup de considérations, qui étaient graves, j’en conviens, et qui voulaient être mûrement examinées, nous ont arrêtés ; et à l’instant où je parle, au point même où le progrès est parvenu, parmi les meilleurs Républicains, parmi les démocrates les plus vrais et les plus purs, bien des esprits excellents hésitent encore à admettre dans l’homme et dans la femme l’égalité de l’âme humaine, et par conséquent l’assimilation, sinon l’identité complète, des droits civiques. Disons-le bien haut, citoyens, tant que la prospérité a duré, tant que la République a été debout, les femmes ont été oubliés par nous, se sont oubliées elles-mêmes ; elles se sont bornées à rayonner comme la lumière ; à échauffer les esprits ; à attendrir les cœurs, à éveiller les enthousiasmes, à montrer du doigt à tous le bon, le juste, le grand et le vrai. Elles n’ont rien ambitionné au-delà. Elles qui, par moment, sont l’image de la patrie vivante, elles qui pouvaient être l’âme de la cité, elles ont été simplement l’âme de la famille. A l’heure de l’adversité, leur attitude a changé ; elles ont cessé d’être modestes. A l’heure de l’adversité, elles nous ont dit : — Nous ne savons pas si nous avons droit à votre puissance, à votre liberté, à votre grandeur ; mais ce que nous savons, c’est que nous avons droit à votre misère. Partager vos souffrances, vos accablements, vos dénuements, vos détresses, vos renoncements, votre exil, votre abandon si vous êtes sans asile, votre faim si vous êtes sans pain, c’est là le droit de la femme, et nous le réclamons. — Ô mes frères ! et les voilà qui nous suivent dans le combat, qui nous accompagnent dans la proscription, et qui nous devancent dans le tombeau ! »

Le discours, entremêlé des sanglots de l’auditoire, se concluait par le slogan « Vive la République universelle ! ». Survint ensuite un incident. L’anarchiste Joseph Déjacque se heurta avec les chefs de la proscription et prit la parole contre Victor Hugo ce qui provoqua le départ de l’écrivain en voiture. Déjacque comme Hugo, prononça un discours politique en faisant de Louise Julien une victime de Napoléon III, une martyre de la cause républicaine. Mais il s’en différencia en comparant le martyre de cette femme à celui du Christ : « (...) Héroïque apôtre de la révolution sociale, femme-Christ ! non, ta mort n’aura pas été inutile à la rénovation de la société. Il fallait, hélas ! que des femmes, elles aussi, subissent les tortures de la prison et de l’exil, qu’elles fussent crucifiées par les réactions dictatoriales pour racheter par la souffrance et la mort, - par la lutte, - leurs sœurs de la soumission à l’homme, du péché d’esclavage (...) ». Et surtout Déjacque se démarqua d’Hugo en concluant son discours par le slogan « Vive la République démocratique et sociale ».

Peu de temps après à Londres Jeanne Deroin annonçait ainsi, dans sa publication féministe l’Almanach des Femmes, la disparition de son amie : « Aujourd’hui , [après Pauline Roland], c’est Louise Julien, la femme poète aimée des prolétaires, parce qu’elle était inspirée par l’amour de la liberté et de l’humanité, et par la compassion pour les souffrances de ses frères. (…) Quelques détails sur les persécutions dont elle a été victime sont donnés par la voix éloquente du grand poète [Hugo] dont nous insérons le discours, ainsi que celui du citoyen J. Déjacque. L’affirmation du droit de la femme, si noblement exprimé sur la tombe de notre sœur et amie par ces deux citoyens, est le plus digne hommage que l’on puisse rendre à la mémoire de cette martyre dévouée de la sainte cause sociale. »

Le 2 août 1854, dans les colonnes de L’Homme, Julien Hosp demandait pour celle qui n’avait laissé derrière elle qu’une vie toute de désintéressement et quelques poésies inspirées par le grand sentiment socialiste et républicain, une pierre-souvenir car « nous allons peut-être partir, à l’appel de la Révolution ». Et Charles Ribeyrolles ajoutait : les pierres des martyrs sont, à la fois, des propagandes et des vengeances ».

En juin donc peu de temps avant la mort de Louise, Charles Ribeyrolles avait inséré dans son livre Les bagnes d’Afrique le récit qu’il avait recueilli d’elle pendant son séjour à Londres.

Louise Julien fut peut-être, pour Hugo, une source d’inspiration dans la création du personnage de Cosette. Elles sont nées presque la même année (1815 pour Louise Julien et 1817 pour Cosette), fruits d’une relation adultère entre une pauvre ouvrière et un homme riche plus âgée. Orphelines ou abandonnées elles ont toutes les deux connu la misère, devant travailler durement pour survivre. Leur destin diffère cependant à l’âge adulte.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article213972, notice JULIEN Louise [D'ATAÏDE Louise Anselme épouse ASTRUC] par Gauthier Langlois, version mise en ligne le 8 avril 2019, dernière modification le 3 décembre 2021.

Par Gauthier Langlois

Mort du Général Bréa (25 juin 1848)
Mort du Général Bréa (25 juin 1848)
Cette gravure est l’une des rares images évoquant le rôle des femmes dans les journées de Juin 1848. Ici une femme tente de modérer la fureur d’un insurgé s’apprêtant à tirer. (Source : BnF Gallica).

ŒUVRE : de sa production poétique et lyrique évoquée par Hugo, on ne connait que le poème suivant : « Au revoir, à toujours. Vers dédiés à mon amie Jeanne Deroin », L’Almanach des femmes pour 1854, London-Jersey, 1853.

SOURCES : Archives de Paris, Acte de mariage des parents, Acte de naissance de Louise Julien, Acte de mariage de Louise Julien. — Victor Hugo, Sur la tombe de Louise Julien, manuscrit autographe, 26 juillet 1853 ; publié pour la première fois sous le titre Sur la tombe de la citoyenne Louise Julien, proscrite, morte à Jersey. Prononcé le 26 juillet 1853, au cimetière de Saint-Jean. Se vend au profit de la Caisse d’assistance des proscrits, Jersey : Imprimerie universelle, 1853, 8 p. ; repris dans Actes et paroles II- Sur la tombe de Louise Julien, p. 438. — Charles Ribeyrolles, « Les femmes transportées », Les bagnes d’Afrique, Jersey, imprimerie universelle, 1853. — Pierre Leroux, « La Grève de Samarez. Poème philosophique. chapitre XXXI - Louise », L’Espérance. Revue philosophique, politique, littéraire, avril 1859, p. 246-247. — Le journal d’Adèle Hugo. 2, 1853, présenté et annoté par Frances Vernor Guille, Paris, Lettres modernes, Minard, 1971, p. 157-161. — Jeanne Deroin, L’Almanach des femmes pour 1854, p. 82-83. — Jeanne Deroin, « Lettre adressée à Victor Hugo après son discours sur la tombe de Louise Michel » Collection Jean et Sheila Gaudon, Catalogue de vente aux enchère, Paris, hôtel Drouot, 21 septembre 2021, Paris, Selas Nouvelle Étude Commissaires-priseurs Judiciaires, 2021, p.16, n° 26. — Joseph Dejacque, « Discours prononcé sur la tombe de Louis Julien, proscrite », L’Almanach des femmes pour 1854, p. 108-111. — Jules Clarétie, « La vie à Paris », Le Temps, 4 août 1883. — Abel Dechêne, « Les proscrits du deux-décembre à Jersey (1852-1855) », Études, avril 1917, p. 601-625, 730-764. — David A. Griffiths, « Victor Hugo et Victor Schoelcher au ban de l’Empire », Revue d’histoire littéraire de la France, 1963, p. 565. — Jeanna Ní Riordáin, The contribution of Victor Hugo to the liberation, emancipation, and changing perceptions of women in 19th century French society, PhD Thesis, University College Cork, 2015, p. 35-48. — Robert Sinsoilliez, Marie-Louise Sinsoilliez, Victor Hugo et les proscrits de Jersey, Ancre de marine, 2008, p. 124-125. — Michèle Riot-Sarcey , La Démocratie à l’épreuve des femmes, Paris, Albin Michel, 2016, p. 276-278. — Valentin Pelosse, « Déjacque contre Hugo, Jersey, 1853 », Joseph Dejacque, Le Libertaire, en ligne, consulté le 31/03/2019. — René Merle, « Louise Julien. Deux visions de la République, Dejacque et Hugo », Association 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines, en ligne, consulté le 31/03/2019.

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