RIBAUT Jean-Marie

Par Gauthier Langlois

Chapelier, proscrit suite au coup d’État du 2 décembre 1851, il se réfugia à Jersey puis aux États-Unis.

Parfois orthographié Ribot.

Comme il ne figure pas sur les listes des personnes poursuivies suite au coup d’Etat du 2 décembre 1851, nous ne savons pas les motifs qui l’ont amenés à s’exiler, ni son identité exacte.

Réfugié à Jersey, il s’y retrouva avec nombre de proscrits dont Victor Hugo. Il participa à leurs activités politiques et notamment, le 11 novembre 1853, à l’assemblée générale des proscrits républicains résidant à Jersey, qui déclara le sieur Julien Hubert comme espion et agent provocateur de la police de Napoléon III. Pour vivre, il avait ouvert à Saint-Hélier une chapellerie nommée le Chapeau rouge.

Avec Jean Courtès, Auguste Lemeille, Félix Delamarre, Auguste Le Floch, Joseph Lejeune et leurs familles il obtint pour lui et sa femme un passage gratuit du Gouvernement britannique pour l’Amérique. Ils partirent, en juillet 1854, pour Liverpool par le steamer City of Limerick. Puis, de là embarquèrent sans doute vers New-York.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article214197, notice RIBAUT Jean-Marie par Gauthier Langlois, version mise en ligne le 8 avril 2019, dernière modification le 5 décembre 2021.

Par Gauthier Langlois

SOURCES : A la France. L’agent provocateur Hubert, Jersey : imp. universelle, [1853]. — Victor Hugo, « 1853-L’espion Hubert », Oeuvres inédites de Victor Hugo. Choses vues, 1888, p. 291-330. — Robert Sinsoilliez, Marie-Louise Sinsoilliez, Victor Hugo et les proscrits de Jersey, Ancre de marine, 2008, p. 162.

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