NOËL Auguste, Victor, Georges

Auguste Noël était le fils de Victor, manœuvre et de Marie Célestine Rollin, sans profession. Il était marié avec Germaine Marie Joseph Paule Mathieu, dont il eut quatre enfants. Il exerçait le métier de cultivateur.
Il fut incorporé le 10 janvier 1916 et fit la guerre dans divers régiments d’artillerie jusqu’au 8 septembre 1919.
Le 29 août 1944, le Panzergrenadier régiment 29 de la 3e Panzergrenadiere division arrivant d’Italie par chemin de fer fut retardé par un sabotage de la voie ferrée à Saint-Dizier (Haute-Marne). Un officier fut blessé ou tué lors d’un accrochage avec le maquis au lieu-dit "La Belle Épine". Cette unité massacra 86 habitants de quatre villages de la vallée de la Saulx : Beurey-sur-Saulx, Couvonges, Mognéville et Robert-Espagne. Le scénario fut à peu près le même pour tous ces villages : entrées et sorties verrouillées, rafles des hommes rentrés à la maison pour le repas de midi, maisons fouillées et incendiées, etc.
Sur les 44 hommes âgés de 17 à 85 ans que comptait le village, les nazis en fusillèrent 26 près de la gare, dans un pré à la sortie est du village. 54 habitations sur 60 furent détruites.
Auguste Noël fut exécuté à treize heures avec 22 autres otages, dans un pré près de la gare, à la sortie est du village. Il fut inhumé le lendemain au cimetière de l’église Saint-Brice, à Couvonges (Meuse).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés 1939-1945, à Couvonges (Meuse).