DEGUITRE Jean Marie

Jean Marie Deguitre était le fils de Pierre, Maurice Deguitre (né en 1895) employé des chemins de fer de la Compagnie d’Orléans et de Marie, Reine, Solange Gombert (née en 1900 au Blanc, Indre), domiciliés rue Saint Pierre à Chauvigny. Son père, ancien combattant de la guerre 1914 – 1918, employé des chemins de fer comme son père avant lui, avait épousé au Blanc (Indre) le 6 septembre 1920 Marie Reine Gombert. Leurs deux premiers enfants naquirent au Blanc, Monique en 1922, Jacques en 1923. Jean Marie naquit à Chauvigny où son père avait été nommé. En 1929, la famille s’installa à Tours, Pierre Deguitre y occupant un poste de facteur à la Compagnie des Chemins de fer d’Orléans. En 1944, Jean Marie Deguitre, âgé de 17 ans, résidait toujours avec ses parents à Tours, 30, rue de La Fuye. Il exerçait le métier de peintre en bâtiment. Il s’engagea sans doute à l’été 44 dans la Résistance, rejoignant à Tours le sous-groupe Blanchard du groupe FFI Gilles. Il fut arrêté avec un camarade, Jean Charré, dans des circonstances qui restent à préciser, le 27 août 1944. Ils furent conduits au manoir de Grand’Cour, sur la commune de Saint-Avertin au sud de Tours. Le manoir servait alors de lieu de repli temporaire à la Feldgendarmerie de Nantes et aux services de la SIPO-SD de Nantes et d’Angers qui y avaient rejoint à la mi-août celle de Tours. Jean Marie Deguitre et son camarade y furent interrogés et torturés. Le 29 août, dans le Petit Bois, au bord du fossé de la Petite Gironde (nommé aujourd’hui Vallon des martyrs), ils furent vers 18 heures exécutés sommairement. Leur corps ne furent découverts que le 4 septembre 1944.
Il obtint la mention mort pour la France et fut homologué FFI et DIR (Déporté Interné Résistant). Son nom est inscrit sur la plaque commémorative 1939 – 1945 de la ville de Tours ainsi que sur le monument commémoratif de la poste centrale de Tours. Il figure également à Saint-Avertin, dans le Vallon des Martyrs sur la plaque commémorative.