MOLMERET André Marius

André Marius Molmeret était le fils de Joseph Anthelme, employé, et de Julie Berthonard.

Son incorporation fut plusieurs fois repoussée en raison d’un mauvais état de santé. Il fit son service militaire à partir de 1921 au 148ème régiment d’infanterie à Mulhouse (Haut-Rhin).

Il épousa Marie Mauricette Jeanne Massot-Pellet. Ils eurent au moins un enfant.

Domicilié à Sablons (Isère) depuis 1935, il était agent de maîtrise à la société Rhodiacéta au Péage-de- Roussillon (Isère) et adhérent à la CGT.

Le 18 août 1944, en fin de journée, un groupe de résistants attaqua les militaires allemands qui gardaient le pont sur le Rhône reliant Sablons à Serrières (Ardèche).
Des renforts composés de soldats allemands et « mongols » arrivèrent de Saint Rambert d’Albon (Drôme).
Vers 19h15, un groupe de ces derniers pénétra dans le café « Guillet ».
Deux clients, André Molmeret et Pierre Raffard, qui s’étaient cachés dans l’escalier montant à l’étage furent abattus sans sommation de plusieurs balles d’arme de poing tirées à bout portant après avoir été traités de « Sales terroristes ! ».
Quelques instants auparavant, un autre client, Léon Royer, avait voulu quitter l’établissement mais il avait été abattu de la même façon.

André Molmeret mourut sur le coup.

Il obtint la mention « Mort pour la France ».

Son nom figure sur le monument aux morts de Sablons et sur le tableau commémoratif se trouvant dans les locaux de la Confédération Générale du Travail ( CGT ) à Montreuil (Seine-Saint-Denis ), 263 Rue de Paris, Noyau A 1er étage, Fédération nationale des Industries Chimiques FSM Inscription " Nos martyrs ".

Notice en cours de rédaction.