BELZIT François, Eugène

Né le 6 octobre 1904 à Saint-Gervais d’Auvergne (Puy-de-Dôme), mort le 8 décembre 1982 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ; ouvrier-paysan, mineur ; membre du comité régional du Parti communiste (PCF) du Puy-de-Dôme de 1937 à 1939.

François Eugène Belzit est fils de Marie Belzit (père inconnu).
D’un niveau scolaire assez correct pour l’époque, faisant parti de la classe de 1924, il fit son service militaire au 4e Zouaves de Tunis en tant que 1ère classe, où il obtint la médaille coloniale.
Il se maria le 30 septembre 1939 à Biollet (Puy-de-Dôme) à Andrée Georgette Lonchambon. Ils eurent deux enfants.
Ouvrier mineur à Saint-Éloy-les-Mines (Puy-de-Dôme), il avait aussi une petite propriété agricole à Bray, commune de Neuf-Eglise où il vivait.
Il adhéra au Parti communiste en 1935, devenant secrétaire de la cellule de Neuf-Église (Puy-de-Dôme) de 1938 jusqu’à sa dissolution le 26 septembre 1939.
Il fut désigné par la section communiste de cette commune candidat à l’élection cantonale de 1937. Cette même année, il entra au Comité régional du PCF et en resta membre jusqu’à la guerre.
Il fut soupçonné d’avoir dans la nuit du 16 au 17 mars 1943 peint avec un mélange de goudron et d’huile, des croix gammées, des V, et des dates 1918, sur plusieurs habitations dans la communes de Neuf-Église, dont l’habitation du président de la section locale de la Légion et délégué à la propagande (la même nuit, les communes d’Ebreuil (Allier) et de Pouzol (Puy-de-Dôme) eurent a subir le même sort), il fut perquisitionné à son domicile dans le village de Bray commune de Neuf-Église, où il n’y fut rien trouvé, ni armes, ni tracts. Il déclara alors avoir quitté le Parti depuis son mariage. De l’aveu même des deux plaignants, un membre du syndic agricole et un membre de la Légion française des Volontaire, François Belzit semblait ne plus avoir aucune activité durant la guerre.
Il ne semble pas qu’une mesure d’internement ou même de résidence surveillée ait été prise contre François Belzit dont on ne retrouve plus trace après-guerre dans les instances du PCF. On ignore s’il continua de militer ou même s’il resta membre du Parti.
François Eugène Belzit décéda le 8 décembre 1982 à Clermont-Ferrand.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article214464, notice BELZIT François, Eugène, version mise en ligne le 11 avril 2019, dernière modification le 23 novembre 2020.

SOURCE : Archives départementales du Puy-de-Dôme : 1296 W 72 : PV interrogatoire Belzit, le 6 avril 1943 par inspecteur sûreté .— RAGSPI : Fonds de la direction du Parti Communiste Français : Dossiers 1865 (année 1937), 1874 (année 1938) et 1909 (année 1939) .— RGASPI 495 270 4022 : Questionnaire biographique (non consulté) .— État civil. Compléments par Eric Panthou.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable