Par Jean-Louis Panicacci
Né le 1er mars 1910 à Antibes (Alpes-Maritimes), mort au combat à Antibes (Alpes-Maritimes) le 24 août 1944 ; cuisinier ; résistant FTPF.
Marius Albert était marié et père deux enfants.
Entré en résistance en juillet 1943 au sein du groupe FTPF d’Antibes, Marius Albert effectua diverses missions de renseignement et de ravitaillement.
Mobilisé le 24 août 1944, jour de la libération d’Antibes, il participa à diverses opérations de nettoyage de la ville ainsi qu’à l’attaque du blockhaus érigé par les Allemands sur le pont de La Brague. Dans la soirée, une contre-attaque menée par des grenadiers de la 148e Ersatz division fut repoussée mais Marius Albert et son camarade Joseph Daver perdirent la vie en défendant le blockhaus qu’ils avaient conquis quelques heures plus tôt.
Une stèle fut érigée à leur mémoire le long de la RN 7, juste avant le pont de La Brague, en 1946 et rénovée en 1985.
Par Jean-Louis Panicacci
SOURCES : Archives du musée de la Résistance azuréenne, martyrologe. — Commandant Verine, Historique de la libération d’Antibes, chez l’auteur, 1951. — Gérard Hélion, Antibes pendant la 2e Guerre mondiale, mémoire de maîtrise, Faculté des Lettres de Nice, 1972. — Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire de la Deuxième Guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997.