BALLESTRA Jean-Marc

Par Jean-Louis Panicacci

Né le 20 juin 1924 à Nice (Alpes-Maritimes), mort au combat à Nice (Alpes-Maritimes) le 28 août 1944 ; employé SNCF ; résistant FTPF homologué FFI.

Jean-Marc Ballestra était le fils de Nicolas, cheminot et de Marie Guilpain, ménagère. Il était célibataire et demeurait chez ses parents 27 avenue Pessicart, dans le centre-ville de Nice. Il entra à la SNCF et en 1944, il exerçait le métier d’homme d’équipe auxiliaire en gare de Nice-Ville. Jean-Marc Ballestra entra dans la Résistance en juillet 1943 au sein du Groupe Lenoir, affilié aux FTPF en juin 1944, il participa à diverses actions de sabotage contre les troupes d’occupation tout en distribuant des tracts, obtenant le grade de caporal.
Le jour de l’insurrection niçoise lancée la veille, le 28 août 1944, il fut mortellement atteint à la tête par des éclats d’obus de mortier dans le secteur du Passage à Niveau, conduit à l’école Nazareth convertie en poste de secours, où il décéda rapidement.
L’acte de décès fut dressé le 7 septembre sur la déclaration de son père.
Il est inhumé dans le carré militaire 58 au cimetière communal de Caucade, à Nice (Alpes-Maritimes) et obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), .
Son nom figure depuis août 1945 sur la Pyramide du Carrefour du 28 août (face « Gloire à nos héros FFI ») comme sur la plaque inaugurée en août 1947 au 2 boulevard de Cessole honorant quatre martyrs FTPF de la journée insurrectionnelle et également sut le monument commémoratif des résistants du 4e canton, square Alsace-Lorraine, sur la plaque commémorative 1939-1945 de la SNCF en gare de Nice-Ville, à Nice (Alpes-Maritimes) et sur le monument aux morts de la SNCF square Narvik, en face de la gare de Marseille-Saint-Charles, à Marseille 1er arr. (Bouches-du-Rhône).



Voir Fortuné Barralis, Roger Boyer, Lucien Chervin et Auguste Gouirand.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article214752, notice BALLESTRA Jean-Marc par Jean-Louis Panicacci, version mise en ligne le 18 avril 2019, dernière modification le 22 avril 2021.

Par Jean-Louis Panicacci

SOURCES : dossiers SHD, Vincennes, GR 16 P 29471 et Caen AC 21 P 12816 (non consultés).— Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire de la Deuxième Guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Nice, Serre, 1997. — Ville de Nice, La liste : 28 août 1944. Ils sont morts en héros pour libérer leur ville, 2014. — Michel Goury, Notre liberté, les martyrs niçois du 28 août 1944, Nice, Mémoires millénaires, 2019.— Cheminots victimes de la répression Mémorial 1940-1945, sous la dir. de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, Paris, 2017, page 1522. — Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— Notes de Jean-Louis Ponnavoy.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable