Par Marie-Cécile Bouju
Né le 27 décembre 1900 à Lyon (2e arr., Rhône), disparu fin août 1944, linotypiste, syndicaliste, résistant.
Fils de Pascal Salacroup, employé municipal, et de Paule Acier, Jean Salacroup était linotypiste. Il habitait Grenoble. Il était membre du syndicat du livre CGT local.
Pendant la drôle de guerre, il fut mobilisé.
En 1941, Salacroup s’engagea dans la résistance et se mit en contact avec les francs tireurs du maquis du Vercors. Il travailla comme imprimeur clandestin avec Debout (FNLIF, Isère) et Bonamy. En 1943, il devint responsable d’une milice patriotique.
Le 15 juillet 1944, Salacroup partit à vélo pour La Morte (Isère) afin d’apporter des tracts appelant à l’insurrection. Il fut arrêté le 18 juillet 1944. On perd sa trace à Saint-Genis-Laval (Rhône). Il est possible qu’il ait été exécuté au Fort de Montluc le 20 août 1944.
Jean Salacroup a épousé Anna Tuidwer, médecin, le 24 décembre 1935 à Marseille.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : SHD GR 16 P 531236.