SANITAS Jean, Etienne, Michel [Pseudonyme dans la résistance : Jean-Pierre]

Par Eric Panthou

Né le 6 novembre 1927 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort le 7 août 2016 à Pontgibaud (Puy-de-Dôme), écrivain et journaliste ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP) ; membre du Parti communiste (PCF) puis de l’Union pour la reconstruction d’un Parti communiste révolutionnaire ; membre de la Confédération générale du Travail (CGT).

Fils de Joseph Marcel, ouvrier métallurgiste, et Denise Védrine, Jean Sanitas eut deux frères et une sœur.
Son père était un militant communiste, sous chef d’atelier aux établissements Chartoire à Clermont-Ferrand. Selon le témoignage de Jean Sanitas, son père était secrétaire d’une cellule, syndicaliste et, quand il travailla chez Michelin, aurait été le premier ouvrier à intenter un procès contre la firme.
Jean Sanitas déclarait s’être éveillé à la conscience de classe en février 1934 quand il participe aux côtés de sa famille à la manifestation en riposte aux événements du 6 février 1934 à Paris.
Sous l’Occupation, il s’engagea dans la Résistance au sein des FTP. Sa mère et son frère étaient également communistes. D’autres membres de la famille, oncle, cousin étaient membres du PCF et d’autres sympathisants.
Jean Sanitas fut élève au collège technique Amédée-Gasquet à Clermont-Ferrand. Il obtint un CEP après ces deux années d’études en école supérieure. Il organisa un groupe de jeunes, soit au sein du groupe scolaire Jean Macé soit au sein du collège Amédée-Gasquet selon deux témoignages différents de Jean Sanitas. Ils entreprennent alors de "résister" à leur façon : refus de participer au lever des couleurs devant les représentants du Maréchal, inscriptions sur les murs de la ville : "Vive la France ! A bas les boches !". Refus d’apprendre l’allemand, imposé par les forces d’occupation et expulsion de la classe du professeur, distribution de tracts dans la ville, à pied ou à vélo et jusque devant le siège de la Gestapo, à Chamalières, vol du fusil d’un soldat allemand.

Jean Sanitas entra dans la Résistance à l’âge de 16 ans, son père Marcel lui faisant transporter des valises d’armes. Il fut arrêté le 30 avril 1944 vers 19 heures chez ses parents 38 rue de Baudelaire à Clermont-Ferrand par une douzaine d’agents du SD accompagnés de Français. Il fut emmené avec son père et son frère aîné au siège de la Gestapo, 2 bis avenue de Royat, pour y être interrogé par Robert Roth. Puis, il fut conduit à la prison du 92e RI. Une vingtaine de jours plus tard, il fut de nouveau interrogé à la Gestapo mais cette fois violemment frappé. Interrogé sur les noms de communistes qu’il pouvait connaître, il affirma que vu son jeune âge (16 ans), il ne s’intéressait pas à la politique et ne connaissait personne.
Il fut de nouveau frappé et s’évanouit à trois reprises. Puis Roth rédigea une déclaration écrite en langue allemande qu’il ordonna à Jean Sanitas de signer sans lui avoir traduite. Frappé une nouvelle fois, Jean Sanitas fut ensuite conduit à la prison du 92, où il resta jusqu’à sa libération pour raison de santé, le 12 juin 1944. Les conditions de sa libération restent obscures. Plusieurs sources, s’appuyant notamment sur les écrits de Jean Sanitas lui-même, affirment qu’il se serait évadé lors d’un transfert, dans Clermont-Ferrand, vers une destination inconnue, et qu’il n’aurait pas oser l’avouer à sa mère. Pourtant, dans un témoignage à la police en 1949, il déclara avoir été libéré pour raison de santé en tant que tuberculeux. Dans son dossier d’attribution de la carte de Combattant Volontaire de la Résistance (CVR), Sanitas confirme qu’il a été libéré le 12 juin “à cause d’une grave blessure”. De même, dans sa Bio conservée aux archives du PCF à Paris, il écrit : “libéré par la Gestapo, très gravement malade, visites de majors allemands, avec une trentaine d’autres détenus, dans les mêmes conditions.”
Selon le gestapiste Georges Mathieu, à prendre donc avec prudence, la libération du plus jeune des fils Sanitas était due à l’intervention de l’industriel Chartoire, l’employeur du père aux Ateliers de Construction du Centre (ACC).
En 1998, il avoua avoir menti pendant 45 ans en disant avoir été libéré alors qu’il s’était évadé, "sans réfléchir" à l’occasion d’un transfert à la prison du 92 RI. Il fit ce mensonge car il avait honte de laisser ainsi derrière lui son père et son frère qui moururent ensuite en déportation.

Jean Sanitas rejoignit immédiatement la compagnie FTP Gabriel-Péri où il intégra un groupe de six hommes, dénommé sizaine. Il fut chargé de la distribution de tracts, participa à des sabotages, creva des pneus. Il déclara de nombreuses années plus tard avoir abattu deux soldats Allemands à bord d’une voiture. Ce dernier élément ne figure pas dans les faits de résistance listés par Jean Sanitas lui-même dans son dossier de demande de la carte de CVR ni dans les attestations en sa faveur.
Selon Georges Archimbaud, alias Commandant Alfred, et Robert Delmas, commandant de la zone 4 FFI, Sanitas entra dans la Résistance en mars 1944 et fut affecté à une Compagnie volante opérant dans la région de Clermont-Ferrand. Il prit part à plusieurs opérations militaires et le 6 avril 1944 il fut blessé au bras par une rafale de mitraillette lors d’un sabotage. Le 17 mars, il participa à l’attaque d’un convoi allemand. Il prit part également à des transports d’armes, des missions de liaisons et de renseignements. Il était affecté à la 1103 ème Compagnie FTP. Il a été libéré le 30 septembre 1944 de ses engagements militaires pour cause de maladie précise Georges Archimbaud qui avait Sanitas sous ses ordres.
Il fut après-guerre homologué FFI, avec durée de services au sein des FTP du 12 juin au 28 août 1944. En 1958, il reçut la carte de combattant volontaire de la Résistance (CVR). Il n’obtint pas la carte d’Interné résistant car sa durée d’internement avait été inférieure à trois mois comme exigé

Son père Joseph Sanitas, qu’il prénommait Marcel, ainsi que son frère aîné André, arrêtés en même temps que lui, subirent les mêmes interrogatoires et les mêmes tortures que lui. Ils furent déportés tous les deux. Son père mourrut au camp de Neuengamme le 2 mai 1945. Son frère mourut étouffé dans le convoi du 2 juillet 1944 qui le transportait au camp de Dachau. An septembre 1946, Jean Sanitas fut considéré comme pupille de la Nation suite à un jugement du tribunal civil de Clermont-Ferrand.

Après-guerre, Jean Sanitas trouva dans un premier temps du travail comme secrétaire dans le corps des sapeurs pompiers de la ville de Clermont-Ferrand, secrétaire du commandant de la caserne. Il adhéra immédiatement au syndicat des employé municipaux CGT de Clermont-Ferrand, devenant bientôt secrétaire administratif adjoint. Membre de la FNDIRP depuis sa formation, il adhéra aussi à France-URSS. Il fut aussi secrétaire du comité local France Tchécoslovaquie et membre du comité directeur.

Peu après, il travailla comme rédacteur bénévole à La Voix du peuple, l’hebdomadaire du PCF dans le Puy-de-Dôme. En 1949, il est celui sur qui repose la sortie du journal pendant que le rédacteur en chef Tourlonias suit l’école centrale du Parti. Après la fermeture de la Voix du Peuple, il rejoignit le Patriote, quotidien communiste de la région de Saint-Étienne. Il fut rédacteur permanent au Patriote jusqu’en juin 1956 et quitta ce poste suite à réorganisation du journal. Il s’occupa alors de la page concernant l’Auvergne dans l’Humanité-Dimanche, activité non salariée. Au chômage, Jean Sanitas est signalé à la rédaction du Journal La Terre, l’hebdomadaire du PCF en direction du monde paysans.
Il va donc rejoindre Paris fin 1956. Mis à l’essai en janvier 1957, il est embauché comme permanent quelques mois plus tard. Il était rédacteur, notamment responsable de la page des ouvriers agricoles. Considéré comme un bon rédacteur, on lui reprocha cependant de se laisser aller et fin décembre 1958, on le mis en relation avec les responsables du journal Vaillant chez qui il fut embauché d’abord comme pigiste. Il travailla plus tard comme Grand reporter, pour L’Humanité, la Vie Ouvrière. Ses nombreux voyages en URSS renforcèrent son attachement au régime soviétique. En 1960, donnant satisfaction chez Vaillant, la direction du Parti souhaita l’affecter vers un journal ayant un caractère plus politique.

Avant son départ pour Saint-Etienne puis Paris, il fut membre du Comité central de grève lors des la grève Bergougnan en 1948, représentant les agents communaux, grève menée par André Tollet*, représentant de la fédération pendant 2 ou 3 semaines, avec Henri Diot et Marchadier*. Il y eut alors de très forts affrontements entre ouvriers et CRS.
Lors de la grande grève de deux mois chez Michelin en 1950, Sanitas entra dans l’usine comme journaliste et fut poursuivi par Michelin pour “violation de propriété industrielle”. Interrogé par la police, il fut ensuite relaxé, Michelin ayant retiré sa plainte.
Marius Marchat a fait entrer Sanitas quelques mois à la compagnie d’Assurance l’AigleD, tout comme il l’avait fait pour Henri Diot,Tourlonias (futur rédacteur de la Montagne) puis Marchadier.
Au moment où Robert Marchadier est poussé à quitter son poste de secrétaire de l’UD mais aussi le Bureau fédéral du PCF, Pierre Bot est envoyé par le CC comme instructeur, Georges Albaret restant encore quelque temps comme secrétaire. Jean Sanitas estime que Bot est venu pour régler les affaires internes au Parti, problèmes plus entre personnes que politiques, y compris entre lui et Georges Albaret.
Sanitas succéda à la tête de la Voix du Peuple à Roger Champrobert. Sanitas a été au Patriote qui n’était pas un quotidien du PCF. Il a succédé à Tourlonias. Le Patriote d’Auvergne était un quotidien composé de deux pages. Marchadier a pu écrire dedans mais au nom du syndicat, pas du Parti. Le Patriote s’arrêta et Sanitas fut chômeur quelques mois, travaillant comme chiffonnier.

Quand Jean Sanitas entra au bureau fédéral, c’est Jean Albaret qui était secrétaire fédéral, remplacé ensuite par Pierre Bot.

Le 5 juillet 1947, il se maria à Clermont-Ferrand avec Paulette Legay, employée de bureau, membre elle aussi du PCF. Habitant Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), il était responsable du Mouvement de la Paix et devint conseiller municipal. Confronté selon ses supérieurs dans le Parti à des difficultés familiales, il fut critiqué pour son manque d’activité à cette période. Il divorça en mars 1963.
Durant ses années parisiennes, il noua des amitiés avec Aragon* mais aussi Jean Poiret, Pierre Dac ou Mouloudji*. C’est peu après son arrivée à Paris, qu’il rencontra Marcelle Rullot, de sept ans son aînée, qui avait elle aussi agi avec la Résistance, à Saint-Denis, et qui travaillait en 1956 comme secrétaire de Waldeck-Rochet au journal La Terre. Ils se marièrent le 26 novembre 1965 à Pierrefitte-sur-Seine.

Il fut à la fois écrivain, poète, essayiste, journaliste, grand reporter et scénariste de bandes dessinées. Il est connu des amateurs de BD sous le pseudonyme de Sani ou de Jean Sani.
Entré chez Vaillant, célèbre périodique français, il s’occupa alors de la série célèbre Bob Mallard, puis à partir de 1962, et jusqu’en 1964, il reprend le Lynx blanc, autre série parue dans Vaillant. Il réalisa d’autres scénario jusqu’aux années 1970. Il fut l’un des auteurs les plus prolixes de Vaillant, tout en restant relativement peu connu.

La retraite arrivée, Jean Sanitas retourna en Auvergne, dans un village des Combrailles où il se consacra à des activités culturelles ou mémorielles, animant des débats sur la guerre de 1939-1945, initiant des salons d’arts plastiques au sein d’une association qu’il présida pendant une vingtaine d’années.
Jean Sanitas laisse une œuvre abondante, variée, largement imprégnée par son engagement militant et par une dimension politique et sociale, y compris pour certaines de ses bandes dessinées. Car Jean Sanitas, à côté de l’auteur, s’est toute sa vie considéré comme un militant, communiste convaincu.
Il adhéra aux JC dans la clandestinité en 1944 puis au PCF à la Libération ou à 21 ans, c’est-à-dire en 1948, selon Julien Marciniak. Il fut secrétaire du cercle des JC du quartier Saint-Jacques à Clermont-Ferrand après la Libération, puis est élu membre du comité fédéral de l’UJRF. Il appartenait à la cellule d’entreprise Stalingrad des sapeurs pompiers. Proposé en 1945 pour suivre l’école centrale du parti, il fut empêché pour cause de maladie mais suivit l’école fédérale du soir en 1948. En 1949, le député PCF du Puy-de-Dôme fit un rapport dans lequel il signala que Jean Sanitas était un caricaturiste adroit qui pouvait rendre de grande service pour la propagande.

Il fut élu au Comité fédéral du PCF du Puy-de-Dôme à partir de sa 7éme conférence en février 1952, responsable du journal du parti, et membre de la cellule Pierre Semard. En 1951, il y avait siégé en tant qu’invité.
Il fut ensuite élu aussi au bureau fédéral en février 1953 et y resta jusqu’à son départ. Devenu salarié du Patriote, Jean Sanitas fut de nouveau proposé pour être réélu au Bureau à la Xéme conférence du PCF du Puy-de-Dôme en mai 1956. Il était aussi membre du bureau de la section Clermont Sud-Est.
Militant de la paix en Algérie, il fut condamné à mort par l’OAS, victime de 2 tentatives d’assassinat.

Fortement impliqué dans le devoir de mémoire, installé à La Goutelle, dans les Combrailles à la fin de sa vie, il écrivit plusieurs ouvrages consacrés à la Résistance en Auvergne et témoigna régulièrement auprès des élèves. Le caractère historique de ses ouvrages a été critiqué par plusieurs auteurs, Jean Sanitas ayant à plusieurs reprises reconstitué des scènes ou exagéré l’action de la Résistance. Jean Sanitas n’était pas un historien mais d’abord un auteur et c’est comme cela qu’il faut lire ses ouvrages racontant l’épopée de la Résistance.
Jean Sanitas resta toute sa vie attaché à ses idéaux communistes, quittant le PCF à la fin des années 1990 après le 22éme Congrès national, critiquant ce qu’il considérait comme la social-démocratisation du PCF. Il rejoignit la Coordination Communiste, puis contribua à la création de l’Union pour la reconstruction d’un Parti communiste révolutionnaire à l’URCF. Il fut membre de son Comité Central et directeur de publication du journal Intervention Communiste, signant à ce titre un “billet” dans chaque numéro.
Membre du Comité départemental de l’ANACR, Jean Sanitas fut fait le 21 octobre 2013 chevalier de la Légion d’honneur.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article214943, notice SANITAS Jean, Etienne, Michel [Pseudonyme dans la résistance : Jean-Pierre] par Eric Panthou, version mise en ligne le 26 avril 2019, dernière modification le 15 octobre 2021.

Par Eric Panthou

Ouvrages publiés :
Aimez-vous Wagner ? roman, Paris, Éditeurs français réunis, 1963, 254 p.
Deux roses blanches pour un noir, roman, Paris, Éditeurs français réunis, 1963, 224 p.
Un jour et une nuit, roman, Paris, Éditeurs français réunis, 1969, 283 p.
Coup de toit, roman, Paris, Éditeurs français réunis, 1975, 190 p.
Paris, Éditeurs français réunis, 1969, texte, J. Sanitas ; dessin, Gaty [et] Nortier, Paris, Éditions du Kangourou, 1975
La Nuit des castors, texte, J. Sanitas ; dessin, Gaty [et] Nortier, Paris, Éditions du Kangourou, 1975, 44 p.
[témoignages recueillis par Jean Sanitas], La Liberté a la parole, Paris, Éditions sociales, 1978, 294 p.
Jean Sanitas, Christian Rossi, Le Maraudeur, Paris, Dargaud, 1981, 48 p.
La Bataille de la Neretva : Tito / texte de Sanitas, dessins de Dupuis, Paris, Dargaud, 1982, 62 p.
Lénine en octobre / texte de Sanitas, dessins de Parras, Paris, Dargaud, 1982, 64 p.
De Valera, les pâques sanglantes / texte de Sanitas ; dessins de Parras, Paris, Dargaud, 1984, 64 p.
Gandhi : 1869-1948 / texte, Jean Sanitas, dessins, J. Brocal Remohi, Paris, Dargaud, 1987, 80 p.
Le Birobidjan : une terre juive en URSS / Dr Patrick Braun, Jean Sanitas, Paris : R. Laffont, 1989, 221 p.
Pour que demain soit plus humain : le Secours populaire a 50 ans ; préf. d’accueil, Pierre Perret, Paris : Éd. l’Harmattan : Éd. du Pavillon, 1995, 202 p.
Le sang et le SIDA : une enquête critique sur l’affaire du sang contaminé et le scandale des transfusions sanguines ; préf. du Dr Michel Limousin, Paris : les Ed. du Pavillon : Ed. l’Harmattan, 1995, 223 p.
Les tribulations d’un résistant auvergnat ordinaire : la 7e compagnie dans la bataille du Mont-Mouchet : Clermont-Ferrand, Montgon, Anterrieu ; préf. de Lucie Aubrac,...Paris : les Éd. du Pavillon ; Paris ; Montréal (Québec) : l’Harmattan, 1997, 125 p.
Le petit soldat de Clermont-Ferrand : prêtre ouvrier ? ou militant ? préf. André Chassaigne, Paris ; Montréal (Québec) : l’Harmattan ; Paris : les Éd. du Pavillon, 1998, 1991p.
Des "terroristes" auvergnats qui savaient se battre et mourir, Paris ; Montréal : l’Harmattan, 1998, 144 p.
La grande colère de Big-Beef-Bill, taureau auvergnat : nouvelles ; ill. de Jean Sanitas et de Georges Sarre, Paris ; Montréal (Québec) : l’Harmattan, 1999, 198 p.
Histoires de dire : poèmes ; Paris : l’Harmattan, 2002, 77 p.
Le Burgonde et la kalamiteumifreu ; ill. de Georges Sarre, Paris : l’Harmattan, 2003, 45 p.
Deux roses blanches pour un Noir : roman, Paris : l’Harmattan, 2004, 223 p.
Mémoires de survivants ; préf. de Maurice Cling ; avant-propos du général Henri Paris, Paris : l’Harmattan, 2004, 219 p.
Je devais le dire : poèmes ; Paris : l’Harmattan, 2007, 103 p.
Zor et Mlouf contre 333. (5 albums), coauteur avec Kammb ; Soissons : Éd. du Taupinambour.
Ma contrefaçon de le dire : poèmes ; Paris : l’Harmattan, 2010, 165 p.
Le roman de l’homme à la valise : mémoires ; Paris : Éd. l’Harmattan, DL 2014, 253 p.
Placid et Muzo : intégrale. Tomes 10 et 11 ; coauteur avec Nicolaou ; Tournefeuille : le Coffre à BD, DL 2016

SOURCES : SHD Vincennes, dossier 19 P 63/5, liste des membres du Camp Gabriel-Péri .— Arch. dép. du Puy-de-Dôme, côte inconnue : Déposition Jean Sanitas, reçue par commissaire de Police, le 20 janvier 1949 .— Arch. dép. du Puy-de-Dôme : 2546 W 9026. Dossier demande de la carte de Combattant volontaire de la Résistance à Jean Sanitas (non consulté) .— Questionnaire biographique de Jean Sanitas, 29 décembre 1948. Archives de la Conférence nationale du PCF .— nécrologie dans France d’abord, Le journal de la Résistance, n°1309-1311, oct-déc. 2016 .— Jean-Paul Gondeau, "Le long mensonge de Jean Sanitas", La Montagne, 20 octobre 1998. — « Décès du résistant auvergnat Jean Sanitas : une vie d’engagement »,La Montagne, édition Clermont-Métropole, 9 août 2016 .— Julien Marciniak, Le Parti communiste français dans le Puy-de-Dôme sous la Quatrième République, 1944-1958, mémoire maîtrise histoire, sous la dir. de Mathias Bernard, Université Clermont II, 1997, 169 p.
Stéphane Aubouard “Jean et Marcelle Sanitas, la mitraillette 
et la ronéo au service de la liberté”, L’Humanité, 4 août 2014 .— https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Sanitas .— https://collectifdefenseblog.wordpress.com/2016/08/11/hommage-a-jean-sanitas/ .— https://archives.pcrf-ic.fr/IMG/pdf/Hommage_Jean_Sanitas.pdf .— état civil Clermont-Ferrand.

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