Par Marie-Cécile Bouju
Né le 15 septembre 1903 à Chauffailles (Saône-et-Loire), mort le 2 mai 1958 à Lyon (5e arr., Rhône) ; correcteur, résistant.
Fils de Claudius Seclé, employé de commerce, et de Maria-Claudia Augagneur, ménagère, après ses études secondaires, Jean Seclé devint correcteur d’imprimerie.
Seclé travailla à Saint-Etienne pour le Mémorial et la Dépêche démocratique
Seclé s’engagea dans la résistance. Il fut d’abord contacté par Jean Perrin. Avec Claude Vincent, il diffusa la presse clandestine et fabriqua des faux papiers. Seclé adhéra à Combat en juin 1942, devenant agent de liaison entre Lyon et Saint-Etienne. Il était également chargé de la répartition de la propagande (tracts et journaux) et des actions de sabotage. Puis il devint responsable de secteur pour la propagande.
Le 19 octobre 1942, Seclé fut arrêté et incarcéré à la prison Saint-Paul. Libéré le 25 novembre 1942, il reprit son activité clandestine. Il remplaça César Garnier comme responsable à la propagande. Le 5 octobre 1943, il fut arrêté à Saint-Etienne au Mémorial. Il fut incarcéré à Saint-Etienne, au Fort-de-Montluc. Le 6 octobre, il fut transféré au camp de Compiègne, d’où il fut déporté le 17 janvier 1944 pour Buchenwald. Il fut libéré par l’armée américaine le 44 avril 1945 et fut rapatrié le 30 avril.
Jean Seclé était marié.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : SHD GR 16 P 542745 ; - Paul Chauvet. La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 425. — État civil.