Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 15 janvier 1890, à Brénod (Ain), exécuté sommairement le 12 juillet 1944 à Montréal (aujourd’hui Montréal-la-Cluse (Ain) ; cultivateur ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Marius Raymond était le fils de François Émile Raymond, âgé de 42 ans et de Marie Octavie Charpy, âgée de 35 ans. Il se maria avec Aline Léa Octavie Carrier.
Il fit son service militaire au 11e régiment de dragons du 2 octobre 1911 au 8 novembre 1913. Il fut mobilisé le 3 août 1914 et obtint une citation à l’ordre de la division le 16 avril 1918. Il fut blessé à la ferme de Bonnemaison (Aisne) le 30 mai 1918. Il fut démobilisé le 10 août 1919 et se retira à Brenod puis à Montréal-la-Cluse (Ain).
Les forces allemandes lancèrent le 10 juillet 1944 l’opération Treffenfeld contre les maquis de l’Ain et du Haut-Jura. Marius Raymond fut arrêté, torturé et exécuté le 12 juillet à 21 heures au lieu-dit "Le Landeyron", à Montréal-la-Cluse (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » par avis du Secrétariat général des Anciens combattants et victimes de guerre du 23 juillet 1945 et fut homologué au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Montréal-la-Cluse (Ain).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— Registres matricules militaires.— État civil (actes de naissance et décès).