MORA André, Louis

André Mora était le fils de Charles Auguste, âgé de 49 ans, terrassier et de Marie Louise Durand, âgée de 39 ans, couturière. Il exerçait la profession de cultivateur aux Rousses (Jura) où il était domicilié et où il se maria le 27 novembre 1937 avec Jeanne Élisabeth Clément.
Il entra dans la Résistance aux maquis de l’Ain. Le 11 juillet 1944, l’ennemi lançait l’opération "Treffenfeld" contre les maquis de l’Ain et du Haut-Jura et la chasse aux maquisards. Le 15 juillet trois d’entre eux furent tués à l’ennemi dans la forêt du Fouget entre Oyonnax et Échallon (Ain), dont André Morat, "tué au combat" selon Mémoire des Hommes et "Patriote fusillé par les Allemands dans la forêt du Fouget" selon Mémorial Genweb.
L’acte de décès fut dressé le 16 juillet comme supposé être Morat André et rectifié par jugement du Tribunal de Nantua rendu le 9 août 1945 et transcrit le 28 août 1945 à Oyonnax.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de la Doua, Rang A 16, tombe 22, à Villeurbanne (Rhône).
Il obtint la mention « Mort pour la France » par lettre du ministère des Anciens combattants du 17 décembre 1957.
Son nom figure sur le monument commémoratif des parachutages des armées alliées avec l’orthographe MORA, à Échallon, sur le monument aux morts et le monument commémoratif 1939-1945 avec l’orthographe MORAT, à Oyonnax (Ain).