Par Louis Botella
Pointeur releveur au chemin de fer ; syndicaliste CGTU des Hautes-Pyrénées.
Pointeur releveur en gare de Tarbes, Anselme Larrieu-Camy figura, en décembre 1928, sur la liste des candidats présentés par la CGTU lors de l’élection des délégués du personnel auprès de la commission de réforme auprès de la commission de réforme du réseau de chemin de fer du Midi.
Il fut à nouveau candidat lors de la désignation, en novembre ou décembre 1933, des délégués du personnel auprès de la caisse de prévoyance de ce réseau.
En novembre 1934, A. Larrieu-Camy fut élu secrétaire adjoint du syndicat réunifié des cheminots des Hautes-Pyrénées et, le 9 février 1936, secrétaire administratif de l’Union départementale réunifiée, le secrétaire général étant Jean-Paul Barbé.
Suivant Jean-Pierre Le Crom, après la guerre, « Larrieu-Camy, secrétaire de l’union départementale ex-CGT des Hautes-Pyrénées jusqu’en 1942 et propagandiste de la Charte, retrouve [...] une place au bureau de son syndicat de cheminots, sur proposition d’un militant actif du Parti communiste. »
Par Louis Botella
SOURCE : DBMOF, tome 33, p. 288. — Jean-Pierre Le Crom, Syndicats nous voilà ! Vichy et le corporatisme, Paris, Éditions de l’Atelier, 1995, p. 365. — La Tribune des cheminots, organe de la Fédération nationale [CGTU] des travailleurs des chemins de fer, 1er décembre 1928, 15 novembre 1933 (Institut d’histoire sociale de la Fédération CGT des cheminots).