BRUNEAU Camille, Lucien, Maxime

Par Michel Thébault

Né le 12 août 1923 à La Celle-Guénand (Indre-et-Loire), massacré le 27 août 1944 à La Celle-Guénand (Indre-et-Loire), mort des suites de ses blessures le 5 septembre 1944 à La Celle-Guénand ; cultivateur ; victime civile.

Camille Bruneau était le fils de Maxime Bruneau cultivateur et d’Aimée Barrault. En 1944, Camille Bruneau résidait toujours à La Celle-Guénand. Célibataire, il était lui-même cultivateur. Le 27 août 1944, une unité allemande en retraite investit le village de la Celle-Guénand. Ils firent prisonniers et exécutèrent deux résistants surpris en venant se ravitailler. Prenant ensuite la direction de Saint-Flovier vers l’est, ils arrêtèrent à la ferme de Repinçay un groupe de jeunes gens de La Celle-Guenand et du village voisin de Betz-le-Château, rassemblés pour un repas d’anniversaire (peut-être justement celui de Camille Bruneau qui venait d’avoir 21 ans). Georges Ribault âgé de 51 ans (peut-être le chef de famille exploitant la ferme) et sept jeunes gens âgés de 16 à 21 ans dont Camille Bruneau furent conduits de force 300 mètres plus loin et abattus en fin d’après-midi. Camille Bruneau grièvement blessé, parvint néanmoins à se cacher dans un champ de topinambours. Retrouvé après le départ des troupes allemandes, il fut conduit à son domicile où il décéda des suites de ses blessures le 5 septembre 1944 à 16 heures.
Son nom est inscrit sur la stèle 1939 – 1945 et sur la plaque commémorative de La Celle-Guénand.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article215439, notice BRUNEAU Camille, Lucien, Maxime par Michel Thébault, version mise en ligne le 10 mai 2019, dernière modification le 3 mai 2020.

Par Michel Thébault

SOURCES : Arch. Dép. Indre-et-Loire (état civil en ligne) — Site officiel de la Mairie de de La Celle-Guenand — Journal La Nouvelle République, Hommage aux victimes du massacre de Repinçay 1er septembre 2017 — Mémorial genweb.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable