WOLFF Albert [WOLFF Albert, Victor, Alexandre]

Fils naturel de Rose Brindini, lingère, Albert Brindini a été reconnu par Albert Wolff, comptable en 1920 et légitimé par le mariage de sa mère avec ce dernier. Il devint sténotypiste.
Albert Wolff a été mobilisé de mars 1939 à juillet 1940, il a combattu en Lorraine et dans la Somme. Il a été décoré de la croix de guerre.
A partir de décembre 1941, Wolff, qui travaillait au Nouvelliste, s’est engagé dans la résistance, sous la responsabilité de Paul Garcin, journaliste au Lyon Républicain. Agent de liaison, il a mené des actions de renseignements et a diffusé des journaux et tracts. Il travaillait également avec Charles Ballerini, mort en déportation.
Wolff a été arrêté, avec Ballerini, le 19 février 1943 à Lyon, rue Puits Gaillot, au Carillon. Il a été interné au Fort de Montluc du 19 février au 1er mars 1943 puis à Compiègne du 2 mars au 19 avril 1943. Il a été déporté à Mauthausen, puis au kommando de Loibl Pass. Il a fait partie de la résistance du camp, aux côtés de Pasquiet et Colin. Le 7 mai 1945, il a été libéré par les troupes britanniques (8e armée), près de Villach (Autriche). Il choisit de rester sur place en se mettant au service des autorités militaires pour enquêter sur les criminels de guerre. Il rentra en France le 13 juin 1945.
Après la guerre, Wolff devint journaliste à l’Echo du soir ouis au Progrès de Lyon jusqu’aux années 1970.
Albert Wolff s’est marié le 2 février 1946 avec Madeleine Vallos à Lyon (5e arr.).