SOUBRENIE Marthe

Par Gilbert Beaubatie

Née le 28 février 1896 à Donzenac (Corrèze) ; sans profession ; membre d’un réseau de résistance ; déportée, mais rapatriée au mois de mai 1945.

Fille d’épicier, elle a épousé Félix Blondeau, garagiste, qui s’est installé à Poitiers (Vienne). Elle est entrée dans un réseau d’aviateurs américains. Après avoir été arrêtée le 6 janvier 1944, elle a été emprisonnée à Poitiers, puis à Romainville, d’où le 16 mars 1944, sous le sigle N.N. (Nuit et Brouillard), elle a été transférée dans le camp de Ravensbrück le 5 avril 1944, avant de l’être dans celui de Mauthausen le 7 mars 1945. Le 22 avril, elle fut libérée, et via la Suisse, rapatriée à Annecy le 29. Deux jours plus tard, véritable « squelette vivant », elle est arrivée à Paris.
C’est une fois revenue à Poitiers qu’elle apprit que son mari avait été déporté à Auschwitz, puis à Buchenwald, où il est décédé.
Après avoir vécu un temps chez son fils, pharmacien à Saumur (Maine-et-Loire), puis dans une maison de retraite à La Rochelle (« La Rose des Vents »), elle rendit l’âme au mois de janvier 1997.
Officier de la Légion d’honneur, elle était titulaire de la Médaille de la Résistance et de la Médaille de la Liberté américaine.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article215480, notice SOUBRENIE Marthe par Gilbert Beaubatie, version mise en ligne le 13 mai 2019, dernière modification le 29 mars 2021.

Par Gilbert Beaubatie

SOURCES : La Vie corrézienne, 31 janvier 1997. Avec l’aide de Françoise Germane (Centre Edmond Michelet à Brive).

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