MACHENAUD André, Benjamin

Par Dominique Tantin, Isabel Val Viga

Né le 10 octobre 1883 à Châtellerault (Vienne), massacré le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; négociant en grains et fourrages ; victime civile.

André Machenaud
André Machenaud
Crédit : MémorialGenWeb

André Machenaud était le fils de Pierre Marie Marcel (né le 5 mai 1861, à Angoulême, Charente et décédé avant 1919), employé de commerce, et de son épouse Aline née Massé (née le 31 mai 1863, à Châtellerault, Vienne), modiste. Ses parents s’étaient mariés le 7 novembre 1882 à Châtellerault (Vienne).
Il effectua son service militaire en 1904-1905 dans le 160e RI à Toul (Meurthe-et-Moselle). Mobilisé en août 1914, son état de santé entraîna son affectation dès la fin de l’année dans les services auxiliaires.
Le 9 août 1919 à Paris (XXe arr), il épousa Marguerite Joyeux (née le 22 juillet 1889 et décédée le 5 novembre 1941, à Oradour-sur-Glane), cigarière, fille de Joseph Joyeux et de son épouse Jeanne née Vauzelle, époux en secondes noces de Jeanne Sathouny*. Marguerite Joyeux était veuve en premières noces de Georges Charles Eugène Pertuy (né le 14 avril 1881, à Paris XIIe arr. et décédé avant 1919), qu’elle avait épousée le 19 octobre 1907 à Paris (XIe arr.). De cette première union naquirent deux enfants, Jeanne Louise (née le 24 aout 1909, à Paris XIIe arr. Et décédée le 20 janvier 1933, à Montrouge) épouse de Raymond Barbier, Charles Eugène Louis (né le 19 janvier 1914, à Paris XIe arr.) époux de Gisèle Marie Madeleine Bordier.
De cette union naquit une fille prénommée Denise Jeanne Louise* (née le 10 octobre 1922, à Paris XV arr.). La famille était domiciliée au 18 rue Nélaton, Paris (XVe arr).
Il était le beau-frère d’Antonin Joyeux* époux de Marie Louise Jeanne Germaine Giroux*, parents d’Henri Jean* et de Roger Antonin*, frère de son épouse.
Devenu veuf, André Machenaud* résidaient avec sa fille célibataire, à Oradour-sur-Glane.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec son beau-frère dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés, le corps de son beau-frère fut identifié. Sa belle-mère, sa fille, sa belle-sœur, ses neveux furent brûlés dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
André Machenaud obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Charles Eugène Louis Pertuy, fils de son épouse, décède le 16 mars 2000 à Limoges.
Voir Oradour-sur-Glane

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article215537, notice MACHENAUD André, Benjamin par Dominique Tantin, Isabel Val Viga, version mise en ligne le 16 mai 2019, dernière modification le 14 décembre 2019.

Par Dominique Tantin, Isabel Val Viga

André Machenaud
André Machenaud
Crédit : MémorialGenWeb
plaque famille Machenaud - Joyeux, cimetière Oradour-sur-Glane
plaque famille Machenaud - Joyeux, cimetière Oradour-sur-Glane
crédit : Isabel Val Viga

SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, Vienne et Paris, actes de naissances, mariages, décès, recensements, registre de matricule militaire.

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