MERCIER François

François Mercier était le fils de Denis (né le 29 août 1830, à Peyrilhac et décédé le 7 juin 1919, à Oradour-sur-Glane), colon (métayer), et de son épouse Anne née Mallet (née le 27 décembre 1836, à Peyrilhac et décédée le 30 octobre 1906, à Oradour-sur-Glane), domiciliés au village de la Châtre, commune de Saint-Jouvent. Ses parents s’étaient mariés le 1er février 1853 à Peyrilhac.
Il avait un frère aîné, Thomas (né le 28 août 1864, à Peyrilhac et décédé le 24 novembre 1933, à Oradour-sur-Glane), époux de Jeanne Auzannet, parents de Marie et de Mathieu époux de Jeanne Beaubreuil (parents de René Georges).
Le 17 avril 1888 à Peyrilhac, il épousa Marguerite Deglane (née le 8 décembre 1870, à Peyrilhac et décédée le 27 novembre 1898, à Oradour-sur-Glane). De cette union naquirent deux enfants, Denis (né le 3 mai 1890) époux de Jeanne Senon, parents d’Yvonne, et Eugénie épouse d’Armand Jean Junien Brandy (parents d’Yvonne Andrée et d’Antoinette et grands-parents d’Any Renaud), nés à Oradour-sur-Glane.
Il était domicilié à Puy-Gaillard, à Oradour-sur-Glane.
Il fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich, mitraillé puis brûlé avec son fils, son gendre et une partie de sa famille dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés. Sa fille, ses petites-filles, son arrière petite fille et une partie de sa famille furent brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane.
François Mercier obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Voir Oradour-sur-Glane