Par Marie-Cécile Bouju
Né le 2 mai 1898 à Firminy (Loire), directeur commercial des Papeteries du Valfuret, résistant
Fils de Jean-Baptiste Perrin, métallurgiste, et de Marie Planchet, Jean Perrin était, selon différentes déclarations, agent commercial ou directeur commercial. Il avait en effet fondé en 1936 avec Paul Pasqualini, une usine de papier, à Saint-Etienne (Loire), les Papeteries du Valfuret.
Après la débâcle de 1940, Perrin entra en résistance dans la Loire avec Fernand Bonis. Ils commencèrent par éditer à la ronéo et diffuser des tracts dans la région, qui reprenait des informations diffuser par la radio anglaise et des textes du général Cochet.
En septembre 1941, Perrin fut contacté par Fresnay, Rivière et Cruvillier pour organiser le mouvement Combat dans la Loire. Il s’occupa en particulier de postes émetteurs et de diffusion de la presse clandestine (Liberté, les Petites Ailes, puis Combat, les [Cahiers du Témoignage chrétien et Libération).
Le 9 février 1942, Perrin et plusieurs membres des Combats furent arrêtés. Il fut interné à Vals-Les-Bains, et à partir de la fin juin 1942 à la prison Saint-Paul à Lyon. En octobre 1942, il fut jugé et condamné par la 5e chambre du tribunal correctionnel à 12 mois de prison et 12 000 francs d’amende, peine confirmée en appel en janvier 1943. Interné au camp de Saint-Sulpice-La-Pointe (Tarn) à partir de 11 novembre 1942, il fut hospitalisé à la l’hôpital-prison de l’Antiquaille de février à avril 1943. Le 10 juillet 1943, il réussit à s’évader du camp et rejoignit le maquis à Boussoulet (Haute-Loire). Il continua le combat jusqu’à la libération.
Perrin fut décoré de la médaille de la résistance.
Jean Perrin a épousé Marie Brunel le 19 juillet 1923 à Saint-Etienne (Loire). Le couple eut deux enfants.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCES : SHD GR 16 P 469048. — Arch. Dép. Loire acte de naissance [en ligne].