Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 1er mai 1926 à Belley (Ain), mort en action le 15 juin 1944 à Charancin (aujourd’hui Sutrieu, Ain) ; ouvrier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Philippe Dallu était le fils de Claudius Eugène, maître maçon et de Marie Antoinette Pin, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Belley où il exerçait le métier d’ouvrier.
Il entra dans la Résistance en 1944 dans l’armée secrète (AS) au groupe Gesler.
Dès le 13 juin, l’ennemi tenta sans y parvenir de monter sur le plateau. Les allemands montèrent alors une opération permettant de lever les barrages et d’accéder au plateau d’Hauteville. Le 15 juin, le verrou de la Lèbe sauta. Le village de Saint-Maurice fut brûlé. Les allemands passèrent le col de la Lèbe. Philippe Dallu fut tué au hameau de Charancin à dix heures.
L’acte de décès fut dressé le 17 mai 1945 suite au jugement rendu par le Tribunal civil de Belley le 11 avril 1945 et transcrit sur les registres de la commune de Charancin le 30 juin 1945 avec mention du décès sur l’année 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Belley et sur le monument commémoratif de la Résistance de Belmont, à Belmont-Luthézieu (Ain).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Musée de la Résistance en ligne 1940-1945, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Commune de Thézillieu Les monuments commémoratifs.— Wikipédia monographie de Sutrieu.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 3 bis année 1944 et n° 2 année 1945).