BAUER Heinrich

Par Jacques Droz

Né vers 1812 en Bade ou en Franconie, mort après 1851 en Australie ; membre de la Ligue des communistes.

Compagnon cordonnier, Heinrich Bauer vécut en 1836 à Paris, comme membre de la Ligue des justes. En 1841, il s’occupa de la vente de la revue de Wilhelm Weitling, Der Hülferuf der deutschen Jugend, qu’il fit parvenir à Londres et dans les provinces rhénanes. Dénoncé à partir de Genève, peut-être par Hermann Döleke, il fut arrêté et, après jugement, obligé de quitter la France en mars 1842. Il se rendit à Londres où, aux côtés de Schapper, il joua un grand rôle au sein de l’Arbeiterbildungsverein et entra dans la Ligue des communistes. Celle-ci l’envoya, à la suite de la révolution de 1848, réorganiser des cellules clandestines en Allemagne au printemps 1850, ce qui l’amena à rencontrer Joseph Weydemeyer, Karl Schapper et Friedrich Lessner, auxquels furent communiqués les instructions du Comité central de Londres. Revenu en Angleterre, Bauer émigra en 1851 vers l’Australie où l’on perd sa trace.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article215950, notice BAUER Heinrich par Jacques Droz, version mise en ligne le 23 juin 2020, dernière modification le 28 avril 2020.

Par Jacques Droz

SOURCES : M. Hundt, « Einer der ersten revolutionären Proletarier, Heinrich Bauer », in Beiträge zur Geschichte der Arbeiterbewegung, no. 14, 1972.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable