DEMONTFAUCON Daniel, Auguste

Daniel Demonfaucon était le fils de Roger Pierre, employé au PLM et de Madeleine Bezonquet, sans profession, domiciliés rue du Faubourg Raines et par la suite rue de la Maladière, à Dijon. Il était célibataire et domicilié à Dijon chez ses parents.
Il s’engagea comme volontaire après l’annonce du Débarquement en juin 1944, répondant sans doute à l’appel d’Alphonse Gandillet, responsable du secteur Est "Dijon-Maladière" du FN et rejoignit sous la couverture d’un emploi de bûcheron le nouveau maquis constitué dans la forêt de Savranges (Côte-d’Or). Celui-ci prit le nom de "Kœnig" et quitta son emplacement pour la forêt de Veluze près de Barbirey-sur-Ouche avant de gagner le 20 juin les ruines du château de Marigny, à Saint-Victor-sur-Ouche (Côte-d’Or). Il deviendra à partir du 3 juillet le célèbre maquis "Liberté" mais la partie sera déjà finie pour Daniel Demonfaucon qui, blessé par balle au cours d’une mission le 21 juin 1944, décéda dans la soirée à vingt heures au lieu-dit "La Montagne" à Marigny, commune de Saint-Victor-sur-Ouche. Les honneurs lui seront rendus par une délégation. Nous ne savons pas si sa mort résultait d’une intervention de l’ennemi ou si elle fut accidentelle. Toute précision à ce sujet sera la bienvenue.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par note du 16 juillet 1945.
Son nom n’apparaît pas sur un monument. Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).