BOUVIER André, Jean

André Bouvier était le fils de Paul Alphonse, caviste et de Marie Émilienne Royer, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Montmorot, à côté de Lons-le-Saunier (Jura). Il exerçait le métier de préparateur en pharmacie et était moniteur à l’Éveil sportif de Montmorot.
Dans la nuit du 24 au 25 août 1944, les jeunes jurassiens des Forces françaises libres (FFL) verrouillèrent les entrées de la ville de Lons-Saunier et passèrent à l’attaque vers 2h30 du matin contre les troupes d’occupation. De violents combats auront lieu dans le quartier de la gare où se trouvaient la Felgendarmerie et la Kommandantur, ainsi qu’aux environs de la place Bichat et du cimetière. Six résistants furent tués pendant le combat. Avant de quitter la ville les Allemands s’en prirent à la population, pillant, incendiant et massacrant au passage. Après la rue des Écoles ce fut le carnage rue de Montciel. Des habitants de la rue et des jeunes de l’Éveil sportif de Montmorot furent arrêtés et rassemblés sur le champ de foire où ils furent fusillés à 14 heures. André Bouvier fut exécuté parmi eux.
Il obtint la mention « Mort pour la France » suivant avis du ministère des Anciens combattants du 17 février 1949..
Son nom figure la stèle commémorative 1939-1945, avenue de Montciel, sur la plaque commémorative de l’Éveil sportif et sur les monuments aux morts, à Lons-le-Saunier et Montmorot (Jura).