DAVOUST Gaston, Émile [dit CHAZÉ Henry, du lieu de sa naissance]

Par Jean-Michel Brabant, Charles Jacquier, Jean Maitron

Né le 23 février 1904 à Chazé-Henry (Maine-et-Loire), mort le 28 septembre 1984 à Grasse (Alpes-Maritimes) ; ingénieur ; syndicaliste ; membre du Parti communiste puis oppositionnel ; dirigeant de l’Union communiste ; après 1945, collaborateur des groupes et revues Fraction française de la gauche communiste internationaliste, Socialisme ou Barbarie, Informations correspondance ouvrières, les Cahiers du communisme de conseil, Pour une intervention communiste et Échanges.

Gaston Davoust
Gaston Davoust

Son milieu familial contribua sans doute à orienter Gaston Davoust vers le mouvement ouvrier : son père, Eugène Davoust, était ouvrier et sa mère gérante de coopérative. Dès l’âge de treize ans, il assista à une manifestation de ménagères qui le sensibilisa aux problèmes sociaux. Deux ans plus tard, il fut renvoyé de l’école J.-B. Say pour propagande révolutionnaire. Quand il devint élève-ingénieur au Conservatoire national des Arts et métiers, il s’orienta naturellement dans le sens de la constitution d’une structure présyndicale de ce milieu jusqu’alors inorganisé. Il participa à la création de l’Union générale des élèves techniciens puis de l’Union générale des élèves-enseignants. De cette époque datèrent à la fois ses contacts avec l’Union syndicale des techniciens, ingénieurs, cadres et assimilés (USTICA), dont il devint plus tard un responsable, et son engagement au Parti communiste.

Durant son service militaire, qu’il accomplit après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur en 1925, il mit en pratique les mots d’ordre antimilitaristes du PC en retardant de plusieurs heures une escadre. Il était en liaison avec Raymond Guyot, responsable des activités antimilitaristes des JC qu’il rencontra le 3 avril 1926 à Paris. Revenu à Brest avec du matériel de propagande, Davoust reçut le 10 avril la visite de la police dans la chambre qu’il avait louée en ville. La perquisition permit la saisie de lettres à des journalistes communistes américains, de cours de l’école de Bobigny et de brochures. L’armée lui infligea quatre-vingt-dix jours de prison et le garda pendant deux mois supplémentaires.

À son retour, en juillet 1926, il présida une séance du congrès de fondation de l’Union fédérale des étudiants.
Devenu ingénieur aux aciéries d’Hirson (Aisne), ses liens avec l’USTICA se relâchèrent en même temps qu’il militait plus activement au PC et à la Fédération sportive du travail à laquelle il appartenait depuis 1918. Il collaborait au journal de la Région Nord-Est du PC : L’Exploité. De retour dans la région parisienne, en 1928, il devint chimiste de production chez Pathé puis, de 1928 à 1932, secrétaire appointé de l’Union des syndicats de techniciens. Sensibilisé aux luttes internes du PC, il eut l’occasion de lire L’Unité léniniste dirigée par Albert Treint dont il refusa d’ailleurs de voter l’exclusion. Il devint, peu à peu, plus critique vis-à-vis de la ligne officielle du Parti et, militant dans le 15e rayon (Puteaux, Suresnes, Nanterre, Courbevoie) et membre de son bureau, il organisa un groupe d’oppositionnels qui fut finalement exclu en août 1932.

Gaston Davoust, à la tête des opposants, essaya de se faire entendre à la conférence du rayon le 30 octobre avant de voir son exclusion confirmée. Le groupe dit de la banlieue ouest tenta alors un regroupement qui donna naissance, en avril 1933, à la Fraction de la gauche communiste. De cette organisation et d’une scission de la Ligue communiste naquit, en novembre, l’Union communiste dirigée en partie par Gaston Davoust. En 1936, il fut responsable de L’Internationale, son organe mensuel, et de la revue Bilan, organe de la fraction italienne de la gauche communiste.

Ce courant, très faible numériquement, issu en partie du trotskisme, sympathisait avec les thèses défendues par Amadéo Bordiga. Gaston Davoust déclara, en juillet 1936, au Cercle d’études de Courbevoie, dont il était l’un des animateurs, que les travailleurs couraient un grave danger s’ils se « laissaient entraîner derrière leur bourgeoisie nationale contre le fascisme et pour la défense de l’URSS. »

Parallèlement à cette évolution politique, Gaston Davoust milita activement sur le plan syndical. Alors qu’il était licencié de chez Pathé, à la fin de 1929, il devint secrétaire administratif et trésorier permanent de l’USTICA pour une période de trois ans. À cette époque l’Union rompit avec la Confédération des travailleurs intellectuels. Devenue indépendante, l’USTICA adhéra, en 1936, à la CGT réunifiée et se transforma en Fédération des techniciens. Bien qu’ayant quitté, en 1932, son poste de permanent, Gaston Davoust resta membre de la commission exécutive fédérale jusqu’à la guerre. Il entretint avec Alfred Bardin une action oppositionnelle contre les dirigeants communistes et réformistes de la CGT et participa notamment aux tentatives de regroupement des oppositions syndicales autour des journaux L’Avant-garde syndicale, en 1935, et Le Réveil syndicaliste, en 1937. Durant cette période fortement marquée par la guerre d’Espagne, Gaston Davoust eut des relations avec la CNT anarchiste et se rendit plusieurs fois dans ce pays, notamment à Barcelone.

Arrêté pendant l’Occupation, il séjourna, du 10 octobre 1941 au 19 avril 1943, aux prisons de Fresnes et d’Angers, puis, du 21 avril au 8 mai 1943, aux camps de Royallieu et Compiègne. Le 10 mai 1943, il arriva au camp de concentration de Sachsenhausen-Oranienburg (matricule 66 373, commando Heinkel, usine d’aviation). Le camp fut évacué vers l’ouest le 21 avril 1945. Au cours de cette « marche de la mort » de deux cents kilomètres qui prit fin le 2 mai, une importante proportion des quelques 30 000 détenus trouvèrent la mort.

Après avoir échappé à la « marche de la mort » des déportés du camp de Sachsenhausen, du 20 avril au 2 mai 1945, Gaston Davoust fut évacué vers le centre d’accueil d’Arras. Le 24 mai 1945, il arriva à Paris dans un état d’épuisement extrême : il pesait alors seulement 39 kilos. Durant les mois suivants, il fut accueilli par son frère au Mans, puis par des camarades de différentes régions afin de se rétablir de la terrible épreuve à laquelle il avait échappé. Durant les premières semaines, il ne put que manger et dormir, reprenant trois kilos par semaine, puis, petit à petit, il retrouva des forces et reprit des activités physiques. Auprès de ses amis, il était avide de savoir ce qui s’était passé durant ses années d’emprisonnement et de déportation. Il s’intéressait particulièrement aux maquis révolutionnaires auxquels certains d’entre eux avaient participé (Haut Var, Sud-Ouest) car lui-même avait envisagé de les rejoindre avant son arrestation, étant « contre le chauvinisme et la collaboration de classe de la "Résistance" ».

L’un des premiers à reprendre contact avec lui fut Louis Bouët, un vétéran du syndicalisme enseignant et de L’École émancipée. Il passa aussi plusieurs semaines chez Teresa et Josep Rebull, entre Marseille et Aubagne, des militants de la gauche du POUM. Il se rendit ensuite à Besançon chez Marcel Ducret*, ancien communiste d’opposition de la fédération communiste indépendante de L’Est. Celui-ci, après avoir participé au mouvement de résistance « Libération », dirigeait alors l’hebdomadaire Franche-Comté Libération où il avait ouvert une rubrique de discussion sur « la responsabilité du peuple allemand dans les crimes nazis ». À sa demande, Gaston Davoust y publia en octobre-novembre 1945, sur trois numéros, un article intitulé : « Le crime des bagnes nazis : le peuple allemand est-il co-responsable ? » Il écrivait :

« En ce qui concerne les crimes nazis, il faut se rappeler que si Hitler a pu prendre le pouvoir, c’est parce qu’il était l’homme des Krupp et autres magnats allemands, parce que sa démagogie nationaliste et sociale a pu tromper une partie de la population qui souffrait du marasme économique issu des conséquences du traité de Versailles et de la crise mondiale, parce qu’Hitler fut soutenu par les capitalistes étrangers, français compris, qui voyaient en lui l’homme capable de mâter le prolétariat allemand et européen, parce que les dirigeants des organisations ouvrières, politiques et syndicales, trahirent les travailleurs qui avaient confiance en eux pour diriger la lutte contre la peste brune. Dans ces conditions, peut-on rendre responsable le peuple allemand en général ? Évidemment, non. »

À l’issue de six mois de convalescence où Gaston Davoust avait pu recueillir beaucoup d’informations et renouer des contacts épistolaires avec des camarades français et étrangers, il devait retrouver du travail et pouvait reprendre une activité politique. Après une tentative infructueuse chez Citroën, Gaston Davoust fut embauché en janvier 1946 à la MIOM, une usine de moulage de matières plastiques de Vitry où il resta durant sept ans. Le premier PDG eut rapidement connaissance de ses activités politiques, mais n’hésita pas à lui confier des responsabilités dans la mise en route d’un nouveau procédé de fabrication. Son remplaçant, par contre, chercha à le renvoyer par tous les moyens et, finalement, à la fin 1952, il fit partie d’une charrette de licenciements parmi les cadres de l’entreprise. Avec sa compagne, il décida alors de quitter la région parisienne et de trouver un point de chute sous des cieux plus cléments. En novembre 1953, il acheta une maison abandonnée dans le hameau de Bergerette (Commune de Grasse, Alpes-Maritimes) qu’il commença à aménager pour la rendre habitable. En attendant, durant une année, il prit en gérance un petit restaurant pour routiers, sis boulevard de la Madeleine à Nice, puis il travailla quelque temps aux « Plastiques Français », toujours à Nice, avant son rachat par la MIOM. Il avait aussi entrepris des démarches pour obtenir une pension de « déporté politique » qu’il finit par obtenir avec un taux d’invalidité de 85 % malgré les lenteurs administratives. Il faut noter à cet égard que, malgré ses difficultés financières, il refusa le statut de « déporté résistant », beaucoup plus avantageux, jusqu’à ce que les deux soient alignés à la fin de sa vie.

Au plan politique, l’extrême gauche, tant en France qu’à l’étranger, était sortie très affaiblie de la guerre. Jean Lastérade souhaitait reconstruire l’Union communiste d’avant-guerre, mais Gaston Davoust préféra y renoncer car elle n’aurait regroupé qu’une infime partie de ses effectifs d’avant 1939. Les Trotskistes étaient toujours pour la « défense de l’URSS » : il lui était donc impossible de trouver avec eux un accord minimum. Il opta donc, faute de mieux, pour l’organisation bordiguiste française, la Fraction française de la gauche communiste internationaliste (FFGCI) où il retrouva les bordiguistes parisiens passés à l’Union communiste de 1936 à 1939. Pour lui, « l’essentiel était que cette organisation [...] considérait la société russe comme "capitalisme d’État" ». Il donna quelques articles au journal de la Fraction, L’Étincelle, puis L’Internationaliste. Il entreprit également des démarches auprès de l’éditeur Marcel Rivière afin d’y publier la traduction française du livre de Pannekoek, Les Conseils ouvriers, qu’avait commencée A. Hennaut mais le projet n’aboutit pas (elle sera faite par des membres d’ICO après 1968).

Son état de santé étant encore précaire, il se chargea seulement de la correspondance internationale du groupe. Parmi les individus et organisations avec lesquels il entretiendra des contacts plus ou moins suivis, il faut mentionner pour l’immédiat après-guerre : pour l’Angleterre, Guy Aldred, Marie-Louise Berneri, The Anarchist Federation of Great-Britain et Freedom Press ; pour l’Amérique du Nord, Labor Views (Chicago), la Leninist League, Paul Mattick, Politics, la revue de Dwight Mac Donald, Ruth Fischer, le Socialist Party of Canada ; pour l’Australie, le Workers’ Litterature Bureau de Melbourne ; pour la Belgique, la Fraction belge de la Gauche communiste internationaliste et la Ligue des Communistes internationalistes (A. Hennaut) ; pour le Chili, avec Lain Diez ; pour la Hollande, avec Canne Meyer, Anton Pannekoek et le Spartacus-Bond. Lors de son passage à SouB à partir de 1953, puis dans les groupes ILO et ICO, après 1958, Gaston Davoust poursuivra assidûment ce travail de correspondance internationale.

En effet, à la suite d’une violente polémique sur la nature du régime social de l’URSS et la question de la démocratie ouvrière, une minorité de la FFGCI, emmenée par Davoust et Lastérade, se rapprocha de SouB, mais ces derniers, contrairement à Vega, n’y militèrent guère. En 1955, Davoust rencontra Henri Simon à Grasse par l’intermédiaire d’un ami commun de SouB, Guy Gely. Ils allaient devenir, avec quelques autres, les représentants de la minorité de SouB qui refusaient la conception majoritaire de l’organisation et se réclamaient de l’expérience du communisme de conseils de la gauche germano-hollandaise.

Lors de la crise du groupe, en 1958, Davoust se retrouva logiquement parmi ceux qui le quittèrent pour Informations et liaisons ouvrières, devenues Informations correspondance ouvrières. À partir de janvier 1960 (ILO, n° 18), Gaston Davoust assura des années durant la rubrique des « notes de lecture ». Dans son compte rendu de L’Ouvrier d’aujourd’hui d’A. Andrieux et J. Lignon (ICO, n° 3, décembre 1961), il expliquait que, « faute de mieux », ce travail de tri et de conseil de lectures constituait « la partie la plus importante de [s]a contribution à l’effort du groupe ». En effet, « chez tous les vieux militants, [...] la lutte contre l’ignorance dans laquelle la classe dominante maintenait les exploités était, au moins autant que la lutte contre l’exploitation dans le travail, l’objet essentiel de leurs efforts ».

Malgré son éloignement de Paris, où se déroulait l’essentiel des activités de SouB, puis ICO, Davoust était tenu en permanence informé de la vie de ces groupes par de nombreuses lettres, en particulier celles d’Henri Simon. Il recevait aussi régulièrement lettres et journaux de correspondants étrangers, comme, par exemple, Pierre Lanneret aux États-Unis, les groupes conseillistes hollandais (Spartacus, Acte et Pensée), des amis australiens, etc. Tout au long de l’année, Gaston Davoust recevait des visiteurs venus en voisins de Nice et des environs (ses vieux amis suisses Pavel et Clara Thalmann*, Hélène Charaudeau, Louis et Nicole Evrard, Raymond Hirzel, etc.) ou de Marseille (Robert Camoin, Roland Simon). Davoust entretenait aussi des contacts avec de jeunes militants de la région ouverts à la discussion sur une base de classe et désireux de profiter de son expérience et de sa culture, qu’ils soient anarchistes, PSU ou JCR. Avant 1968, il voyait régulièrement un groupe d’étudiants trotskistes de Cannes qui publiaient un bulletin intitulé La Méthode. Durant l’été de nombreux visiteurs passaient à Bergerette, notamment ses amis parisiens d’ICO comme Henri Simon ou Claude Lastérade, le fils de son camarade de l’Union communiste d’avant-guerre. Il eut aussi l’occasion d’avoir la visite d’historiens du mouvement ouvrier (Pierre Broué*, Jacqueline Pluet, Jean Rabaut), de l’écrivain Jean Malaquais, d’intellectuels « radicaux » américains de passage en France comme l’historien Gabriel Kolko ou le philosophe Herbert Marcuse.

En 1968, les événements de mai en France et d’août en Tchécoslovaquie avaient ébranlé le PCF et les bureaucraties syndicales tout comme « le mythe de l’URSS », attestant de la reprise de luttes ouvrières radicales à l’Est comme à l’Ouest. Il analysait pour l’un de ses correspondants la manière dont il fallait désormais se définir comme communiste de conseil :

« Ce qu’il faut montrer aux jeunes intéressés de nos jours, c’est comment les opinions de Pannekoek sur la lutte ouvrière se sont formées sous l’influence directe de cette lutte elle-même, comment pour lui "la théorie" n’a jamais été "un programme que la réalité devait suivre", mais au contraire une analyse profonde de cette réalité à l’aide de la méthode de Marx - pour la mieux comprendre - et comment par conséquent, les résultats d’une telle analyse ont été différents selon la période dans laquelle elle fut faite et selon les formes de la lutte que les travailleurs adoptaient... » (lettre à R. Camoin, 26 novembre 1968).
En effet, parallèlement à ICO, Gaston Davoust collaborait aussi aux Cahiers du communisme de conseils (Marseille) animés par Robert Camoin (1969-1972, 12 numéros). Dans cette période, il était partisan de créer autour d’ICO une fédération de groupes communistes de conseils et s’opposait aussi bien à la dérive péri situationniste du groupe qu’à l’adhésion à Révolution internationale, jugé « léniniste à 120 % ».

Après la fin d’ICO, il suivit les efforts d’Henri Simon et du réseau « Échanges et mouvement » qui ne rencontraient que peu d’échos en France. À partir de 1975, il entra en contact avec le groupe « Pour une intervention communiste » qui publiait la revue Jeune Taupe dont il se sentait proche et qu’il aida de son mieux, y compris financièrement, comme il avait fait toute sa vie avec les groupes révolutionnaires dont il jugeait la démarche intéressante. La revue republia plusieurs articles - ou extraits d’articles - tirés de L’Internationale, le journal de l’Union communiste d’avant-guerre, sur le Front populaire, l’Espagne, etc., et de L’Internationaliste (FFGCI), ainsi que celui de Franche-Comté Libération sur les camps nazis. En 1979, les Cahiers Spartacus publièrent Chronique de la révolution espagnole 1936-1939, un recueil de ses articles dans L’Internationale et il revint longuement dans sa préface sur le bilan qu’il tirait de ces dramatiques événements. De la même manière, il avait en projet une Histoire de l’Union communiste qu’il ne put mener à bien.

À la demande de Jean Maitron, il écrivit, non sans hésitations et réserves, son autobiographie (1981). Ce document de 30 pages a été publié en brochure par Échanges et Mouvement en 2004.

Atteint d’une artérite ayant provoqué la gangrène de sa jambe droite, il ne put supporter le choc opératoire d’une seconde amputation et s’éteignit dans une clinique de Grasse le 28 septembre 1984. Il fut incinéré à Orange quelques jours plus tard et ses cendres dispersées par ses amis dans sa vigne de Bergerette.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article21623, notice DAVOUST Gaston, Émile [dit CHAZÉ Henry, du lieu de sa naissance] par Jean-Michel Brabant, Charles Jacquier, Jean Maitron, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 février 2022.

Par Jean-Michel Brabant, Charles Jacquier, Jean Maitron

Gaston Davoust
Gaston Davoust

ŒUVRE : H. Chazé, Chronique de la Révolution espagnole. Union communiste 1933-1939, Spartacus-R. Lefeuvre, 1979, 128 p. — Il a écrit une courte biographie publiée en mars 2004, sous le titre Militantisme et responsabilité, dans Echange et Mouvement, avec une présentation de Henri Simon qui livre réflexions et citations sur le rapport de Chazé à la biographie.

SOURCES : Fonds Gaston Davoust, La Contemporaine, inventaire en ligne. — Arch. Nat., F7/13163, F7/13164. — RGASPI, 495 270 6622 : procès-verbal d’exclusion, 4 août 1932. — Arch. PPo. carton 46, dossier Union communiste. — La Vérité, 15 août, 22 septembre et 15 décembre 1932. — L’Internationale, 1933-1936. — J. Rabaut, Tout est possible !, Paris, 1974. — D. Glukstein, Les Mouvements oppositionnels au PC (1924-1928), mémoire de maîtrise, Paris VIII, 1976. — Témoignage autobiographique. — Notes de L. Bonnel. — G. Davoust (H. Chazé), Jalons, n° 5, 1984. — Guy Sabatier, « Gaston Davoust ou le refus de parvenir », Les Animaux de la Ferme, brochure n° 3 de Révolution sociale, 1986. — Robert Camoin, G. Davoust (H. Chazé) et la Gauche communiste internationaliste (1909-1984), postface de Guy Sabatier, Paris, Hors commerce, 1992 (sur ce travail, cf. Échanges, n° 75, février-mai, n° 76, juin-décembre 1993). — Philippe Gottraux, « Socialisme ou Barbarie ». Un engagement politique et intellectuel dans la France de l’après-guerre, Lausanne, Payot, 1997. — Entretien avec Henri Simon (Paris, novembre 1997). — Lettres de Robert Camoin, Guy Sabatier, Henri Simon, Roland Simon. — Correspondance Gaston Davoust-Robert Camoin (1968-1984). — Correspondance Gaston Davoust-Guy Sabatier (1975-1984).

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