Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 9 mars 1922 à Noisy-sur-École (Seine-et-Marne), mort en action le 2 février 1944 à Ruffieu (Ain) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Maurice Chevallier était le fils de père inconnu et de Marthe Albertine Chevallier. Il était célibataire et domicilié en dernier lieu à Pougny (Ain).
Il entra dans la Résistance aux maquis de l’Ain, à la compagnie Lorraine installée dans une ferme au camp de Pré-carré, sur la commune d’Hotonnes (Ain), sous le commandement du capitaine Seigle.
Il participa à la protection du défilé des maquisards le 11 novembre 1943, à Oyonnax (Ain).
Le 2 février 1944, un groupe du camp fut chargé d’un coup de main afin de s’emparer des armes des garde-voies. Le groupe engagea le combat au carrefour des routes d’Hotonnes et de Ruffieu, lors d’une rencontre avec un détachement allemand. À 15h45 il y avait sept tués parmi les maquisards dont Maurice Chevallier et trois blessés dont le capitaine Seigle.
L’acte de décès fut dressé le 1er janvier 1945 sur la déclaration de Charles Drapier, âgé de 33 ans, curé à Ruffieu (Ain).
Il est inhumé au cimetière du mémorial des maquis de l’Ain et de la Résistance, tombe 69, à la Nécropole nationale du Val-d’Enfer, à Cerdon (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » indiquée sur l’acte de décès et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif de la Résistance de Belmont, à Belmont-Luthézieu, sur le monument commémoratif, à Ruffieu et sur le monument aux morts, à Pougny (Ain).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013)— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).