Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 24 novembre 1919 à Zetting (Moselle), mort en action le 2 février 1944 à Ruffieu (Ain) ; ouvrier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Émile Schneider était le fils de Pierre et de Célestine Thiel. Il était célibataire et exerçait le métier d’ouvrier. Il demeurait à Sarreguemines (Moselle) et était domicilié en dernier lieu à Zetting (Moselle).
Il entra dans la Résistance aux maquis de l’Ain, à la compagnie Lorraine installée dans une ferme au camp de Pré-carré, sur la commune d’Hotonnes (Ain), sous le commandement du capitaine Seigle, avec le pseudonyme "Le Tailleur".
Le 2 février 1944, un groupe du camp fut chargé d’un coup de main afin de s’emparer des armes des garde-voies. Le groupe engagea le combat au carrefour des routes d’Hotonnes et de Ruffieu, lors d’une rencontre avec un détachement allemand. À 15h45 il y avait sept tués parmi les maquisards dont Émile Schneider et trois blessés dont le capitaine Seigle.
L’acte de décès fut dressé le 1er janvier 1945 sur la déclaration de Charles Drapier, âgé de 33 ans, curé à Ruffieu (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » indiquée sur l’acte de décès et fut homologué au grade de sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif de la Résistance de Belmont, à Belmont-Luthézieu, sur le monument commémoratif, à Ruffieu (Ain) et sur le monument aux morts, à Zetting (Moselle).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013)— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).