Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 25 février 1906 à Champdor (Ain), exécuté sommairement le 11 juillet 1944 à Cormaranche-en-Bugey (Ain) ; commerçant ; résistant de l’armée secrète (AS) de l’Ain et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Francisque Guillot-Vignot était le fils de Camille Alexandre et de Zélie Antoinette Tissot. Il était marié avec Andrée Lyvet et domicilié à Ruffieu (Ain). Il exerçait le métier de commerçant.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) dans les maquis de l’Ain avec le pseudonyme "Sico".
Chef de trentaine à l’AS de Ruffieu, il fut rescapé lors de l’accrochage de Ruffieu le 2 février 1944.
Le 11 juillet 1944 l’ennemi déclencha l’Opération Treffenfeld destinée à éradiquer les maquis de l’Ain et du Haut-Jura. Francisque Guillot-Vignot fut capturé au col de la Lèbe et fusillé à 23 heures au lieu-dit "les Cuissonnières", à Cormaranche-en-Bugey (Ain). Son épouse fut déportée à Ravensbrück (Allemagne).
L’acte de décès fut dressé le 14 juillet sur la déclaration de Félix Bornarel, électricien, âgé de 43 ans, cousin germain du défunt et transcrit à Ruffieu le 20 septembre 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 10 mai 1946.
Il fut homologué au grade de maréchal des logis des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) [SHD Vincennes dossier GR 16 P 279613].
Son nom figure sur le monument commémoratif de la Résistance de Belmont, à Belmont-Luthézieu, sur le monument commémoratif, à Ruffieu et sur le monument aux morts, à Champdor (Ain).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013)— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).