Par Jean-Paul Salles
Née le 18 janvier 1941 à Exincourt (Doubs), morte le 13 juillet 1994 à Dijon (Côte-d’Or) ; militante trotskiste.
Danièle Rivière naquit dans un milieu ouvrier : sa mère avait été vendeuse, son père était ouvrier chez Peugeot (Sochaux).
Institutrice, après un an de stage au Centre national de pédagogie spéciale de Beaumont-sur-Oise, elle prit en charge des enfants en difficulté, notamment des enfants des « gens du voyage » à Belfort, puis des classes de perfectionnement à Dijon. N’ayant pu obtenir en 1963 son affectation en Algérie, elle s’occupa bénévolement d’alphabétisation d’immigrés maghrébins.
Militante syndicale à la FEN puis à la FSU elle fut, à la fin des années 1960, responsable départementale de l’Institut coopératif de l’École moderne (ICEM) ou mouvement Freinet et du groupe côte-d’orien de l’École Émancipée. Féministe, elle fut une des initiatrices du MLAC à Dijon, puis des Pétroleuses et des Groupes Femmes.
Militante trotskiste, au PCI (IVe Internationale) depuis 1962 puis à la LC/LCR jusqu’à son décès en 1994, elle fut membre de la Direction de ville de Dijon, de la direction Bourgogne-Franche-Comté, de la Commission nationale enseignante et du CC de la LCR. Elle avait épousé Jean-Pierre Debourdeau.
Par Jean-Paul Salles
SOURCES : Rouge, juillet 1994, notice nécrologique. — Bulletin EE Côte-d’Or, septembre 1994.