MEYER René, Jean

Par Eric Panthou

Né le 18 juillet 1903 à Blida (Algérie), exécuté sommairement après avoir été torturé le 15 juin 1944 au lieu dit le Gril, commune de Loubaresse, devenue Val-d’Arcomie (Cantal) ; victime civile d’origine juive.

Fils de Jacques Meyer et de Esther Cherroul (orthographe incertaine), René Meyer était coiffeur.
Veuf, il était installé sous l’occupation à Faverolles, commune à proximité du viaduc de Garabit.
Le 15 juin 1944, une colonne allemande attaquait des éléments FFI retranchés à Garabit. Le combat a eu lieu à la limite des communes de Loubaresse, Taverolles, Anglards-de-Saint-Flour. , Lorsque les coups de feu eurent cessé, deux réfugiés habitant au hameau de Maladet, Julien Cluzeau et René Meyer son beau-frère, se rendirent sur les lieux du combat. Une patrouille allemande les trouva et les tua.
On découvrit après le départ des Allemands les cadavres de Cluzeau et René Meyer, décédés ce 15 juin 1944 à 17h, heure présumée, au lieu dit le Gril (près Garabit).
Son corps fut retrouvé avec celui de Cluzeau mais seul Meyer portait des traces de tortures.
Son nom figure sur la Stèle commémorative de Garabit ainsi que sur le Monument de la Résistance de Saint-Flour.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article217115, notice MEYER René, Jean par Eric Panthou, version mise en ligne le 17 juin 2019, dernière modification le 14 février 2022.

Par Eric Panthou

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 378160, dossier victime civile pour René Mayer (nc). — Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 149 : crimes de guerre à Faverolles .— Jean Favier, Mémorial du Réduit de la Truyère, Musée de la Résistance d’Anterrieux, 2008 .— État civil Faverolles.

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