AUTRAN Firmin, Marius, Eustache

Fils de jardiniers d’opinions socialistes, originaires d’Hyères (Var), ne reçut pas de sacrements religieux. Apprenti à l’Arsenal maritime de Toulon, il se maria en octobre 1910 à La Garde avec la fille d’un premier-maître canonnier dans la Marine nationale. Le couple habita désormais à La Garde avec ses trois enfants. Mobilisé en août 1914 à Constantine (Algérie), il réintégra l’Arsenal de Toulon (atelier des constructions neuves) comme ouvrier électricien

Firmin Autran fut élu en troisième position à la commission administrative du syndicat CGT des travailleurs réunis de la Marine, le 5 décembre 1918, sur la liste sortante. Il en démissionna en juillet 1919 et fut élu membre de la CA du syndicat CGT en janvier 1922 et en mars 1923.

Firmin Autran appartenait à la section socialiste SFIO et au cercle républicain de La Garde. Il habita pendant quelques années à Toulon, dans le quartier du Mourullon et fréquentait le cercle Victor Brémond. Libre-Penseur, il rejoignit le Parti socialiste de France à la fin de 1933. Il réintégra le SFIO comme plusieurs proches de V. Brémond à la fin du Front populaire. Il habita à nouveau à La Garde à partir de 1938 et appartint à la section socialiste SFIO.

Un de ses fils, Edouard Autran, mourut en deportation à Nuremberg (Allemagne).